Multiculturalisme et transculturalisme : ce que peut nous apprendre la revue ViceVersa (1983-1996)

Fiche du document

Date

2012

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
International Journal of Canadian Studies ; no. 45-46 (2012)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

All Rights Reserved © Conseil international d’études canadiennes, 2012



Citer ce document

Sheena Wilson, « Multiculturalisme et transculturalisme : ce que peut nous apprendre la revue ViceVersa (1983-1996) », International Journal of Canadian Studies / Revue internationale d’études canadiennes, ID : 10.7202/1009906ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

À son époque, la revue ViceVersa (1983-1996) attira fortement l’attention par le repositionnement qu’elle promouvait au coeur du débat sur le multiculturalisme/biculturalisme. Voulant transcender ces paradigmes, qu’elle considérait comme restreignants, elle militait pour une position transculturelle. Cette revue se référait clairement au mouvement anti-globalisation, laissant entendre qu’un autre monde était possible, et cela avant même que ces idées passent dans la doxa et que les échecs des politiques sociales en lien avec la globalisation soient discutés et remis en cause. ViceVersa a, en son temps, proposé le transculturalisme comme alternative au multiculturalisme canadien, au nationalisme québécois et au neolibéralisme déchaîné des années 1980 et 1990. Cet article discute du projet transculturel de ViceVersa, évalue ses réussites culturelles et ses échecs politiques. Nous tenterons de voir dans quelle mesure cette réflexion sur le transculturalisme peut être reprise et actualisée dans le contexte canadien de la deuxième décennie du vingt-et-unième siècle.

In its day, the magazine ViceVersa (1983-1996) attracted considerable attention for the repositioning that it promoted regarding the debate on multiculturalism/biculturalism. The magazine wanted to transcend these paradigms, which it viewed as restrictive, and it campaigned for a transcultural position. The magazine made clear reference to the anti-globalization movement, and let it be understood that another world was possible, this even before such ideas infiltrated the doxa and before the failures of social policies on globalization were discussed and questioned. ViceVersa, in its own time, proposed transculturalism as an alternative to Canadian multiculturalism, to Quebecois nationalism, and to the raging neoliberalism of the 1980s and 1990s. This article discusses the transcultural project of ViceVersa, and evaluates its cultural successes and its political failures. We look at how, in the second decade of the twenty-first century, this reflection on transculturalism can be recaptured and updated in the Canadian context.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en