Perdre de vue l’homophobie. Une ouverture sur un temps autre

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2012

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Filigrane : Écoutes psychothérapiques ; vol. 21 no. 1 (2012)

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Ce texte a été remanié à partir d’une conférence prononcée au Colloque international : éducation et homophobie, une discrimination dans le système éducatif, présenté à l’Université de Franche-Comté, en juin 2010. Ainsi, il était d’abord adressé à un auditoire de scientifiques, d’intervenants et de militants, engagés dans un projet de lutte contre la violence homophobe, et pour la plupart étrangers à une pratique clinique et à la psychanalyse. Mettant à profit sa jeune expérience clinique et la psychanalyse telle qu’elle est pour lui vivante, l’auteur s’attèle au défi d’ouvrir ce projet de lutte contre l’homophobie à la nécessité d’un travail psychique, dans le courant duquel c’est un lien à l’autre qui se transforme et qui gagne en hospitalité. La nécessité de ce travail psychique prend son sens avec le postulat psychanalytique de l’inconscient, qui incite à considérer une intensité inconnue qui insisterait en creux dans ce qui se manifeste comme homosexualité et comme homophobie. Une écoute qui perde de vue cette homosexualité et cette homophobie manifestes oeuvre à engager la réceptivité de la parole de l’être humain à une intensité qui n’a pas fini d’y frayer sa voie. Peut alors lentement s’opérer le passage d’un agir-violence et d’un subir-violence vers une pensée accueillant la chose infantile qui fait violence.

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