African Customary Marriages in South Africa and the Intricacies of a Mixed Legal System: Judicial (In)novatio or Confusio?

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2012

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McGill Law Journal ; vol. 57 no. 4 (2012)

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Christa Rautenbach et al., « African Customary Marriages in South Africa and the Intricacies of a Mixed Legal System: Judicial (In)novatio or Confusio? », McGill Law Journal / Revue de droit de McGill, ID : 10.7202/1013030ar


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Résumé En Fr

South Africa has a mixed legal system comprised of transplanted European laws (the core being Roman-Dutch law, subsequently influenced by English common law) and indigenous laws, referred to as customary law. This mix is also evident in South Africa’s marriage laws, which can roughly be divided into two categories: civil marriages or unions, and African customary marriages. Since 1994, the developments in these two categories of marriage have been revolutionary. The case law reads like a jurisprudential chronicle of factual situations never contemplated by the legislator, and the judiciary must resort to innovation to solve the intricacies of a constitutionalized mixed legal system. To deal with the challenges posed by the interaction of two seemingly equal legal systems in one legal sphere, the courts have followed a variety of approaches including legal positivism, the application of common law principles, and, more recently, the notion of transformative constitutionalism. The primary aim of this essay is to discuss the sometimes innovative and at other times confusing approaches followed by the judiciary in dealing with the complexities created by a mixed legal system, especially with regard to marriages between Africans.

L’Afrique du Sud a un système de droit mixte, comprenant un héritage de lois européennes (venant essentiellement du droit romano-néerlandais, influencé ensuite par la common law anglaise) et des lois autochtones, ou droit coutumier. Ce mélange est évident lorsqu’on regarde les lois sud-africaines du mariage, qui peuvent être divisées en deux catégories : mariages ou unions civiles, et mariage coutumier africain. Depuis 1994, les développements de ces deux catégories de mariage ont été révolutionnaires. La jurisprudence se lit comme une chronique de situations factuelles jamais envisagées par le législateur, et le judiciaire doit faire preuve d’innovation pour résoudre les complications résultant d’un régime constitutionnel de droit mixte. Pour répondre aux défis posés par l’interaction, dans une seule sphère juridique, de deux systèmes de droit en apparence égaux, les tribunaux ont suivi plusieurs approches, incluant le positivisme juridique, l’application de principes de common law et, plus récemment, la notion de constitutionnalisme transformateur. Le principal objectif de cet article est de discuter des approches parfois innovantes ou encore déroutantes que suivent les tribunaux afin de régler les complications créées par un système de droit mixte, particulièrement dans le domaine du mariage entre Africains.

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