Les avatars de la crise moderniste : Le service théologique en ce temps de perplexité

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2012

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Laval théologique et philosophique ; vol. 68 no. 2 (2012)

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En 1996, dressant un panorama de l’évolution des formes du discours chrétien, Christoph Theobald observait qu’avec Vatican II, l’Église catholique passait à une nouvelle étape, l’encyclique Humani generis (1950) marquant « la fin d’une époque de dogmatisation fondamentale ». Cinquante ans après Vatican II, on peut se demander si cette lecture, qui est tributaire d’une compréhension de la réception de Vatican II, tient toujours. En effet, on peut aujourd’hui observer des résurgences de formes anciennes du discours chrétien montrant que les apprentissages proposés à l’Église catholique ne sont pas tous accomplis. Cet article, s’appuyant sur les analyses de Christoph Theobald, après avoir exposé les déplacements importants réalisés au moment de Vatican II et indiqué le « changement d’ordre » qu’il implique, montre que les évolutions proposées par le Concile n’ont pas toutes été reçues et que le modernisme connaît des avatars, au moins au jugement des dissidents intégristes, et que la crise moderniste continue en partie à définir la situation présente. Cela conduit l’auteur à conclure que la théologie doit reprendre ses travaux sur la tradition.

In 1996, in a panorama of the evolution of forms of Christian discourse, Christoph Theobald observed that Vatican II opened a new era for the Catholic discourse, the encyclical Humani Generis (1950) marking “the end of a fundamental dogmatization time.” Fifty years after Vatican II, one may wonder if this interpretation, which is dependent on an understanding of the reception of Vatican II, still stands. Indeed, we can now see the resurgence of ancient forms of Christian discourse showing that what was proposed by the Council to the Catholic Church is far from being realised. The present article, based on the works of Christoph Theobald, describes the major shifts made at Vatican II and shows that the “change of order” introduced by the Council have not all been received and the modernist crisis continues partly to define the present situation. This leads to conclude that theology must resume his work on the tradition.

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