2012
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Cahiers québécois de démographie ; vol. 41 no. 2 (2012)
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Jean-Guy Prévost et al., « Fin du recensement ou fin du recensement traditionnel ? », Cahiers québécois de démographie, ID : 10.7202/1013490ar
Le recensement traditionnel, tel qu’il existe au Canada depuis 1871, peut être décrit comme une technologie de l’information consistant à soumettre, simultanément et périodiquement, tous les ménages d’un territoire donné à un questionnaire standardisé. Au cours des dernières décennies, plusieurs pays se sont éloignés de ce modèle au profit de nouvelles méthodes fondées sur l’exploitation de fichiers administratifs ou sur l’enquête continue auprès d’échantillons. En effet, dans certains pays, soit on a renoncé à interroger directement les ménages, soit on n’en interroge plus qu’un sous-ensemble. L’interrogation est plus fréquente (elle est souvent annuelle), mais elle peut aussi ne porter que sur une partie des ménages. À la suite de la décision prise par le gouvernement canadien de lever l’obligation de répondre au questionnaire long du recensement, il apparaît utile et important d’examiner et de discuter ces méthodes alternatives au recensement traditionnel et de supputer dans quelle mesure leur implantation au Canada est envisageable.