2004
All Rights Reserved © Canadian University Music Society / Société de musique des universités canadiennes, 2005
Paul Cadrin, « Karol Szymanowski and Richard Strauss: Of Diverging Epiphanies », Canadian University Music Review / Revue de musique des universités canadiennes, ID : 10.7202/1014581ar
D’après le philosophe Charles Taylor, depuis l’avènement du Romantisme, au début du dix-neuvième siècle, l’œuvre d’art se définit par son caractère épiphanique. Elle est le lieu de la manifestation d’une réalité de la plus haute importance morale et spirituelle; cette manifestation n’est pas purement subjective, ce qui la rendrait imperméable à l’examen scientifique, mais elle a un caractère objectif. La Troisième symphonie, op. 27, par Karol Szymanowski est analysée à la lumière de la théorie de Taylor. La Deutsche Mofette, op. 62, de Richard Strauss, basée sur un texte similaire à celui utilisé par Szymanowski, sert de repoussoir pour confirmer les conclusions.