La médialité redite par l’oralité

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2012

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Intermédialités : Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques ; no. 20 (2012)

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Cet article montrera comment le cinéma, même s’il permet la remédiation de l’expérience orale qu’il reproduit en la visualisant, a souvent besoin à son tour d’être approprié par l’oralité quand il change d’espace culturel. La traduction du film parlant est un bon exemple de ce phénomène ; pour faire cette opération, on a recours à des sous-titres, ou à une voix over, ou encore au doublage, ou à des commentateurs présents, etc. Ce sont toutes des figures de transfert de la physicalité de l’énonciation, que Mikhaïl Bakhtin appelait « tact » et qu’il croyait présentes dans toutes les communications, mais perceptibles seulement si l’on considère celles-ci de façon contextuelle et « translinguistique ». Cette idée est développée ici non à partir d’exemples de films, mais à partir d’exemples de certaines projections et du tact des commentateurs.

This article shows how cinema often needs to be appropriated by orality when it enters cultural spaces, even if it remediates the oral experiences it reproduces by vizualizing them. The translation of talking films provides an example of this phenomenon; in order to translate, we use subtitles, voiceovers or dubbing, live commentators, etc. All these are figures of transfer of the physicality of enunciation—called “tact” by Mikhail Bakhtin. Bakhtin believed these figures were present in all communication, but were perceptible only if considered in a contextual and “translinguistic” fashion. This idea is developed here using examples from certain screenings and of the tact of the commentators.

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