La métamorphose d’Étienne de Carheil

Fiche du document

Date

2012

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Tangence

Relations

Ce document est lié à :
Tangence ; no. 99 (2012)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Tangence, 2012



Citer ce document

Aline Smeesters, « La métamorphose d’Étienne de Carheil », Tangence, ID : 10.7202/1015113ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le jésuite français Étienne de Carheil est surtout connu pour ses missions auprès des peuples autochtones du Canada. Mais l’ouvrage ici étudié est antérieur à son départ en mission : il s’agit d’un poème latin (Metamorphosis) célébrant la naissance du fils aîné de Louis xiv, le 1er novembre 1661, et composé alors que de Carheil, âgé de vingt-huit ans, était professeur de rhétorique au collège jésuite de Tours. Le poème reçut l’aval de ses supérieurs et fut jugé digne d’être imprimé à Paris ; de Carheil s’en souvient encore dans une lettre envoyée douze ans plus tard à son père, depuis la mission de Saint-Joseph à Goyogouën. À travers l’analyse de ce long poème allégorique (260 hexamètres consacrés à la métamorphose du lys français, rougi par les guerres mais retrouvant sa blancheur à travers la naissance princière), transparaît le bagage littéraire et culturel du jeune de Carheil quelques années avant son départ pour le Canada.

The French Jesuit Étienne de Carheil is known especially for his missions among Canada’s indigenous peoples. The work studied here, however, predates his departure for the missions: it involves a Latin poem (Metamorphosis) that celebrates the birth of the eldest son of Louis xiv on November 1st, 1661 and was composed when Carheil, then twenty-eight, was a professor of rhetoric at the Jesuit College in Tours. The poem was approved by his superiors and judged worthy of publication in Paris; de Carheil was still talking about it in a letter to his father sent twelve years later from the Saint Joseph mission in Goyogouën. An analysis of this long allegorical poem (260 hexameters devoted to the metamorphosis of the French fleur-de-lis, red with the blood of wars, but changed to white again with the princely birth) reveals the literary and cultural baggage of the young de Carheil a few years before leaving for Canada.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en