Napâttuit: Wood use by Labrador Inuit and its impact on the forest landscape

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2012

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Études/Inuit/Studies ; vol. 36 no. 1 (2012)

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Isabel Lemus-Lauzon et al., « Napâttuit: Wood use by Labrador Inuit and its impact on the forest landscape », Études/Inuit/Studies, ID : 10.7202/1015956ar


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Résumé En Fr

In Nunatsiavut, recent studies have shown that major changes to forest tundra ecosystems have occurred over the past two centuries, including a shift in the abundance and range of tree/shrub species. Although this trend could be due to the highly variable climate of this period, we should also consider anthropogenic factors, such as wood harvesting, when conducting ecological studies of forest dynamics. Based on a literature review, interviews, and field observations, this article documents the interactions between residents of Nain (Nunatsiavut) and the forest landscape since the late 18th century. Nain is one of the few Inuit communities south of the tree line, and its inhabitants seem to have had an ambivalent and changing relationship with their forest landscape. Thus, though probably perceived initially as potentially dangerous, the forest has gradually been integrated into land use patterns and helped shape some aspects of Labrador Inuit culture. For Nain’s inhabitants, wood use has been continuous but not homogenous over time. Patterns of use and harvesting have changed with the socio-economic setting and have left their traces on the region’s forest stands, as is evident from the abundance of cut stumps and the scarcity of naturally dead trees.

Au Nunatsiavut, des études récentes ont montré que des changements majeurs affectent les écosystèmes de toundra forestière depuis plus de deux siècles, notamment au niveau de l’abondance et de la répartition des espèces arborescentes. Bien que ces changements puissent être attribués aux conditions climatiques variables de cette période, il faut aussi considérer les facteurs anthropiques, comme la récolte de bois, lors de l’étude écologique de la dynamique forestière. Cet article, basé sur une revue de littérature, des entrevues et des observations de terrain, documente les interactions entre les résidents de Nain (Nunatsiavut) et le paysage forestier depuis la fin du XVIIIe siècle. Nain est l’une des rares communautés inuit situées au sud de la limite des arbres et les relations qu’entretiennent ses habitants avec le paysage forestier apparaissent ambivalentes et changeantes. Ainsi, même si la forêt a dû tout d’abord être perçue comme potentiellement dangereuse, elle a graduellement été intégrée aux modes d’utilisation du territoire et a même contribué à modeler certains aspects de la culture des Inuit du Labrador. Bien que continue, l’utilisation des ressources ligneuses par les résidents de Nain n’est pas homogène dans le temps. La coupe et la récolte ont changé avec le contexte socio-économique et ont laissé une empreinte sur le couvert forestier de la région, ce dont témoignent l’abondance de souches coupées et la rareté d’arbres morts naturellement.

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