Gérald Leblanc et l’expérience du corps dans la ville

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2013

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Arborescences : Revue d'études françaises ; no. 3 (2013)

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Andrée Mélissa Ferron, « Gérald Leblanc et l’expérience du corps dans la ville », Arborescences: Revue d'études françaises, ID : 10.7202/1017369ar


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Dans La condition urbaine, Olivier Mongin soutenait que « le premier langage qui permet de qualifier l’expérience urbaine est […] celui du poète et de l’écrivain, celui des mots et de leur rythmique. » (Mongin 2005 : 32). Mongin posait alors la question de l’implication du corps dans l’expérience de l’espace urbain traduite dans le texte. En littérature acadienne, il est difficile de songer à un exemple plus pertinent pour illustrer ces propos que celui de l’oeuvre de Gérald Leblanc. Dans un contexte de francophonie minoritaire, où l’espace demeure investi d’un récit de dépossession, Leblanc aura choisi de canaliser l’identité collective dans les possibles de l’expérience urbaine individuelle. Empirique, adoptant l’esprit jubilatoire que lui inspire l’espace monctonien pour libérer son identité acadienne de ses faux récits contraignants et restrictifs, le poète propose une « infinité de parcours » individuels (Mongin 2005 : 39-40) pour signifier l’appartenance collective.

In La condition urbaine, Olivier Mongin considers a poet’s words to be the primary language in defining the empirical experience within a city. The body as a canalizing vessel for urban energy then becomes one of the focal points of Mongin’s essay. The most prominent exemplification of a poet’s work as a channel for urban identity in Acadian literature remains the systemized cartography of Gerald Leblanc’s Moncton. Choosing to depict an individualized parcours within a minority’s collective identity, Leblanc multiplies the textual paths to Acadia’s continental belonging, and refutes restrictive and constrictive national narratives through an unconventional urban jubilation.

En La condition urbaine, Olivier Mongin considera que “el primer idioma capaz de calificar la experiencia urbana es […] el de los poetas y escritores, el de las palabras y de su rítmica.” (Mongin 2005: 32). Mongin interroga la implicación del cuerpo en la experiencia del espacio urbano traducido en el texto. En la literatura acadiana, es difícil imaginar un ejemplo más pertinente para ilustrar estos temas que la obra de Gérald Leblanc. En el contexto de la minoría francófona, en donde el espacio encarna una narrativa de desposeimiento, Leblanc decide canalizar la identidad colectiva en las posibles experiencias individuales del mundo urbano. Empírico, adoptando el espíritu jubilatorio inspirado por el espacio de la ciudad de Moncton para liberar su identidad acadiana de las falsas narrativas apremiantes y restrictivas, el poeta propone una “infinidad de recorridos” individuales (Mongin 2005 : 39-40) para representar la pertenencia colectiva.

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