Sex, Intimacy, and Desire among Men of Chinese Heritage and Women of Non-Asian Heritage in Toronto, 1910–1950

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2014

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Urban History Review ; vol. 42 no. 2 (2014)

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Elise Chenier, « Sex, Intimacy, and Desire among Men of Chinese Heritage and Women of Non-Asian Heritage in Toronto, 1910–1950 », Urban History Review / Revue d'histoire urbaine, ID : 10.7202/1025698ar


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Résumé En Fr

Because few women of Chinese heritage came to Canada, Chinese migrant communities before 1950 are described as “bachelor societies.” Sojourners’ own ambition to return home with more wealth, the imposition of ever-increasing head taxes on migrants from China, the 1923 Chinese Exclusion Act, and deeply entrenched racism toward people of Chinese heritage meant that the vast majority were doomed to live their lives without the emotional, material, or domestic support or companionship provided by wives and children. They were de facto bachelors, if not bachelors in fact. New research, however, shows that since the 1910s young men of Chinese heritage carved out spaces for themselves in Toronto’s urban sexual culture, and young white women a space for themselves in Toronto’s Chinatown. During the first half of the twentieth century, many men of Chinese heritage enjoyed sex, companionship, love, and family life. Perhaps as many as a third were married to or lived common-law with women of white heritage, and many more frequently engaged in sexual and intimate relationships with sex workers they sometimes sought as long-term companions. The evidence presented here challenges the current perception that “Chinese bachelors” lived sexless, loveless lives. These relationships were not without controversy, of course, but many people within the community accepted them, and women of white heritage, including sex workers, were integrated into the community in diverse ways.

Parce que peu de femmes d’origine chinoise sont venues au Canada, les communautés de migrants chinois d’avant 1950 sont qualifiées de « sociétés de célibataires ». L’ambition des migrants de s’enrichir avant de rentrer au pays, l’imposition de taxes d’entrée toujours plus élevées sur les migrants en provenance de Chine, la loi sur l’exclusion des Chinois de 1923 et le racisme profondément enraciné envers les personnes d’origine chinoise font que la grande majorité des migrants sont condamnés à vivre sans la compagnie ou le soutien affectif, matériel ou ménager d’épouses et d’enfants. Ils sont célibataires de fait, sinon célibataires en fait. De nouvelles recherches montrent toutefois qu’à partir des années 1910 des jeunes hommes d’origine chinoise se sont taillés une place dans la culture sexuelle urbaine de Toronto et des jeunes femmes blanches une place correspondante dans le quartier chinois de Toronto. Au cours de la première moitié du XXe siècle, de nombreux hommes d’origine chinoise ont connu le sexe, la camaraderie, l’amour et la vie de famille. Peut-être au moins un tiers d’entre eux sont mariés ou vivent en union libre avec des femmes d’origine européenne, et bien d’autres poursuivent fréquemment des relations sexuelles et intimes avec les travailleuse du sexe qu’ils cherchent parfois comme compagnons de longue durée. La preuve présentée ici remet en question la perception actuelle que ces « célibataires chinois » ont vécu une vie sans sexe ni amour. Ces relations n’étaient pas sans controverse, bien sûr, mais beaucoup de gens au sein de la communauté les ont acceptées, et les femmes blanches, y compris les travailleuse du sexe, ont été intégrées dans la communauté de diverses façons.

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