“That’s where our future came from”: Mining, landscape, and memory in Rankin Inlet, Nunavut

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2013

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Études/Inuit/Studies ; vol. 37 no. 2 (2013)

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À partir d’une recherche ethnographique et en histoire orale, cet article examine les expériences communautaires historiques et contemporaines du développement minier dans l’Arctique, au moyen d’une analyse du paysage culturel de Rankin Inlet au Nunavut. Ce village fut fondé dans les années 1950 à proximité de la première opération minière d’envergure industrielle au Canada, la North Rankin Nickel Mine. La fin brutale de ses activités, en 1962, porta un coup terrible à l’économie locale; le nombre des résidents de la communauté diminua de moitié, ceux qui restaient devant lutter pour survivre. Malgré la longue période qui s’est écoulée depuis la fermeture de la mine, l’influence de celle-ci se fait encore sentir dans l’environnement bâti du village et les paysages culturels. Notre recherche s’efforce de révéler les attachements symboliques que les habitants, tant Inuit que résidents qallunaat de longue date, ont noués avec le paysage postindustriel. Nous avons pour postulat que Rankin Inlet, en tant que communauté, reconnaît son passé industriel et recommence à le revendiquer, dans le contexte des efforts qu’elle fait actuellement pour gérer les coûts et les bénéfices d’un nouveau développement minier de la région.

Based on ethnographic and oral history research, this article investigates community experiences of historical and contemporary mineral development in the Arctic through an analysis of the cultural landscape of Rankin Inlet, Nunavut. The town was established in the 1950s around the North Rankin Nickel Mine—Arctic Canada’s first industrial mining operation. The mine’s rapid closure in 1962 dealt a devastating blow to the local economy, with about half the community staying in Rankin Inlet and struggling to make a living. In spite of the long period since closure, the mine’s influence is still present in the town’s built environment and cultural landscapes. Our research seeks to reveal the symbolic attachments both Inuit and long-term Qallunaat residents have formed with the post-industrial landscape. We argue that Rankin Inlet, as a community, is coming to terms with and (re)staking its claims to its industrial past, as part of contemporary efforts to manage the costs and benefits of new mineral development in the region.

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