De l’art que l’on dit à l’art qui se fait. Étude menée dans des classes à projet artistique à l’école primaire

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2014

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Revue des sciences de l’éducation ; vol. 40 no. 3 (2014)

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Virginie Ruppin, « De l’art que l’on dit à l’art qui se fait. Étude menée dans des classes à projet artistique à l’école primaire », Revue des sciences de l’éducation, ID : 10.7202/1029071ar


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Comprendre les enjeux de l’entrée de l’art dans l’école d’aujourd’hui soulève les questions de ce que les enseignants disent, pensent et font lorsqu’ils s’engagent dans les pratiques artistiques. Une proposition d’identification de notre problème, inspirée de la théorie des cités et du thème de la justification, permet d’introduire, au coeur de l’apparent consensus dont l’art qui éduque est l’objet, la pluralité des mondes propre à notre temps. Ce texte présente une recherche menée initialement auprès de sept classes à projet artistique et culturel d’écoles primaires françaises, d’une trentaine d’élèves chacune, où dans chacune d’entre elles, des observations de situations et des entretiens d’enseignants ont été menés. Cet article expose les cas les plus représentatifs de notre étude. Les analyses révèlent l’existence d’une pluralité de valeurs et de principes de justice dans les pratiques pédagogiques effectives.

Understanding the challenges of the entrance of art in today’s schools raises questions of what teachers say, think, and do when they engage in art practices. A proposal identifying our problem, inspired by the theory of estates and the themes of justification, can introduce the plurality of worlds of our time in the heart of the apparent consensus concerning art that educates. This paper presents a study conducted in seven classes with an artistic or cultural project in French primary schools, with about thirty students each, in each of which observations of situations and teacher interviews were conducted. This article outlines the most representative of our case studies. Analyses revealed the existence of a plurality of values and principles of justice in effective educational practices.

Comprender los desafíos de la entrada en el arte en la escuela actual plantea preguntas sobre lo que dicen, piensan y hacen los maestros cuando se implican en prácticas artísticas. Una proposición de identificación de nuestro problema, inspirada de la teoría de las ciudades (théorie des cités) y del tema de la justificación, permite introducir, en el corazón del aparente consenso del que es objeto el arte que educa, la pluralidad de los mundos propia a nuestro tiempo. Este artículo presenta una investigación desarrollada inicialmente con siete clases con proyecto artístico y cultural de escuelas primarias franceses, de una treintena de alumnos cada una, en la que se llevaron a cabo observaciones de situaciones y entrevistas con maestros. Exponemos en este artículo los casos más representativos de nuestro estudio. Los análisis revelan la existencia de una pluralidad de valores y de principios de justicia en las prácticas pedagógicas efectivas.

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