Opening Night et la remédiation théâtrale. « Film-balade » ou film « tragique » ?

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2014

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Études littéraires ; vol. 45 no. 3 (2014)

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S’inspirant à la fois de la critique deleuzienne du « nouvel Hollywood » et de la dialectique métaphysique de l’apollinien et du dionysiaque telle que pensée par Nietzsche dans La Naissance de la tragédie, nous souhaitons interroger ici quelques-uns des modes sur lesquels le théâtre habite le cinéma. Par suite, afin de déplacer légèrement l’angle sous lequel on envisage habituellement l’adaptation et pour profiter ainsi d’un changement de point de vue, nous préfèrerons à la problématique du théâtre filmé le concept de « filmer le théâtre ». Nous explorerons celui-ci à partir d’une analyse du film Opening Night de John Cassavetes (1977), où la crise d’une actrice qui se trouve entre deux âges constitue, pour le réalisateur, et donc pour le septième art, une occasion de produire de la nouveauté théâtrale.

Drawing both on Deleuze’s critique of “the new Hollywood” and on the metaphysical dialectics of Apollo and Dionysus as expressed in Nietzsche’s The Birth of Tragedy, this essay will look at some of the means through which theater inhabits the movies. Then, it will slightly shift from the usual focus — and shed new light — on the concept of adaptation by delving on the “filming of theater” (as opposed to the more generic “theater on film”). Its starting point will be the 1977 movie Opening Night, shot by John Cassavetes, in which the director (and cinema in general) exploits the middle-age crisis of an actress to create anew for the theater.

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