L’acquisition L2 des compléments infinitifs français par des apprenants anglophones

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2015

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Arborescences : Revue d'études françaises ; no. 5 (2015)

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Caitlin Gaffney, « L’acquisition L2 des compléments infinitifs français par des apprenants anglophones », Arborescences: Revue d'études françaises, ID : 10.7202/1032663ar


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Résumé Fr En Es

L’acquisition L2 des compléments infinitifs français (CI ; p. ex. chercher à + infinitif, empêcher de + infinitif, aller Ø + infinitif) implique d’apprendre que le choix de la préposition (à, de ou élément nul) qui précède l’infinitif est arbitraire et qu’il doit être déterminé cas par cas. L’anglais (la L1 des participants de cette étude) utilise uniquement la préposition to ‘à’ à cette fin. Cette étude vise à répondre aux questions suivantes : (1) Quels types d’erreurs les apprenants anglophones font-ils relativement aux constructions verbales à CI ? ; (2) Y a-t-il une utilisation généralisée d’une des prépositions ? Nous avons supposé que (1) tous les apprenants utiliseraient à, de et l’élément nul dans des contextes inappropriés, (2a) que à serait surgénéralisé par les apprenants moins compétents à cause de l’influence translinguistique, (2b) tandis que de serait surgénéralisé par les apprenants plus compétents en raison de sa fréquence élevée dans l’input. Nous avons examiné la production et la compréhension des CI chez onze apprenants L2 (six moins compétents, cinq plus compétents) à l’aide d’un test à trous et d’une tâche de jugement de grammaticalité ; et nous avons trouvé (i) des erreurs relatives au choix de la préposition, (ii) ainsi qu’une surgénéralisation de la variante de que nous avons interprétée comme une conséquence de sa fréquence importante dans l’input.

The L2 acquisition of French infinitival complements (e.g., chercher à ‘seek to’ + infinitive, essayer de ‘try to’ + infinitive, vouloir Ø ‘want to’ + infinitive) involves learning that the choice of preposition (à, de, or null element) preceding the infinitive is arbitrary and must be acquired on a case-by-case basis. English (participants’ L1 in the present study) uses only the preposition to in this context. This study sought to answer the following questions: (1) What types of errors do less and more proficient Anglophone L2 learners make with infinitival complements introduced by the prepositions à, de or a null element ?; (2) Is one variant overgeneralized as a default form ? We hypothesized that (1) all learners would make incorrect preposition choices, (2a) that à would be overgeneralized by the less proficient learners due to cross-linguistic influence, (2b) while de would be overgeneralized by the more proficient learners due to input frequency. We examined 11 learners’ (six less proficient, five more proficient) production and comprehension of French infinitival complements using a cloze test and a grammaticality judgment task and found (i) errors with preposition choice; (ii) an overgeneralization of the variant de, that we propose is due to its high frequency in the input.

La adquisición L2 de los complementos infinitivos en francés (por ejemplo, chercher à ‘tratar de’ + infinitivo, empêcher de ‘impedir de’ aller Ø ‘ir’ + infinitivo) implica aprender que la elección de la preposición (à ‘a’, de ‘de’ o elemento nulo) que precede el infinitivo es arbitrario y que tiene que ser determinado caso por caso. El inglés (la L1 de los participantes de este estudio) utiliza únicamente la preposición to ‘a’ a este fin. Este estudio trata de responder a las preguntas siguientes: (1) Cuáles son los tipos de errores que los aprendices anglófonos hacen relativamente a las construcciones verbales introducidas por las preposiciones à, de o elemento nulo? (2) Existe una utilización generalizada de una de estas preposiciones? Supusimos que (1) todos los aprendices utilizarían à, de y el elemento nulo en contextos inapropiados, (2a) que à seria sobregeneralizada por los menos competentes a causa de la influencia translingüística, (2b) mientras la de sería sobregeneralizada por los aprendices mas competentes gracias a su frecuencia elevada en el input. Examinamos la producción y la comprensión de once aprendices (seis menos competentes, cinco mas competentes) con la ayuda de una prueba de cloze y pruebas de juzgamiento de gramaticalidad; y nosotros encontramos (i) errores relativos a las elecciones de la preposición, (ii) con una sobregeneralización de la variante de que interpretamos como una consecuencia de su frecuencia importante en el input.

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