Le rôle des réseaux sociaux dans le processus d’intégration socioprofessionnelle des femmes immigrantes qualifiées au Québec

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2013

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Économie et Solidarités ; vol. 43 no. 1-2 (2013)

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Carol-Anne Gauthier, « Le rôle des réseaux sociaux dans le processus d’intégration socioprofessionnelle des femmes immigrantes qualifiées au Québec », Économie et Solidarités, ID : 10.7202/1033278ar


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Au Québec comme au Canada, plusieurs études soulignent que l’intégration socioprofessionnelle se fait plus difficilement pour les cohortes d’immigrants plus récents et ce, malgré leur capital humain élevé. Parmi les raisons citées dans la littérature, notons la non-reconnaissance des acquis et des compétences, le manque de réseaux sociaux, la discrimination et les préjugés. Cela est particulièrement vrai pour les femmes immigrantes qui, même à long terme, ne rattrapent ni leurs homologues masculins ni les femmes natives du pays d’accueil en ce qui a trait à l’intégration socioprofessionnelle. Cet article présente des pistes de réflexion, basées sur des écrits théoriques et des études empiriques, quant au rôle des réseaux sociaux dans le processus d’intégration socioprofessionnelle des femmes immigrantes qualifiées, notamment en ce qui a trait à la reconnaissance des acquis et des compétences.

In Québec as in Canada, many studies highlight the declining economic success of recent immigrant cohorts, despite their high human capital levels. Among the reasons quoted in the literature, we note the non-recognition of skills, the lack of social networks, discrimination and prejudice. It is particularly true for the immigrant women who, even in the long term, do not catch up either their male counterparts or the women native of the host country in the social and occupational integration. This article reflects upon the role of social networks in the socioprofessional integration process of skilled immigrant women, particulary concerning the recognition of their experiences and competences.

En Quebec como en Canadá varios estudios señalan que la integración socio-profesional es más difícil para las cohortes de inmigrantes recientes, no obstante su elevado capital humano. Entre las razones citadas en la literatura se debe indicar la falta de reconocimiento del aprendizaje y las habilidades, la carencia de redes sociales, la discriminación y los prejuicios. Esto es especialmente cierto para las mujeres inmigrantes que, incluso a largo plazo, no recuperan el retraso respecto a los hombres o las mujeres nativas del país anfitrión en lo que respecta a la integración socioprofesional. Este artículo presenta pistas de reflexión basadas en escritos teóricos y estudios empíricos en cuanto al papel de las redes sociales en el proceso de integración sociolaboral de las mujeres inmigrantes calificadas, en particular con respecto al reconocimiento de los aprendizajes y competencias.

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