Modes d’affiliations versus dynamique des scènes. Le cas de la musique techno en France

Fiche du document

Date

2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Cahiers de recherche sociologique ; no. 57 (2014)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Athéna éditions, 2015




Citer ce document

Jean-Christophe Sevin, « Modes d’affiliations versus dynamique des scènes. Le cas de la musique techno en France », Cahiers de recherche sociologique, ID : 10.7202/1035276ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

A partir du cas de la techno, ce texte analyse la trajectoire des notions de subculture et de tribu dans leurs appropriations contrastées entre tradition française et anglo-saxonne. Il se démarque ensuite du débat entre affiliation «  néotribaliste  » ou «  subculturelle  » pour envisager comment les acteurs et pratiques font exister une scène locale en tant que monde social. Les modes de constitution des scènes sont analysés en rapport avec les configurations locales dans leurs dimensions spatiale, socio-culturelle et politique. L’accent est mis sur l’approche dynamique, les scènes locales étant susceptibles d’évoluer, de se structurer ou de se déstructurer. Leur stabilité dépend des modes de coordination et des conventions qui encadrent et régulent les activités.

Based on the case of techno, this paper analyzes the notions of subculture and tribe in French and Anglo-Saxon works. Putting aside the debate between neotribe and subcultural modes of affiliation, we then focus on the notion of local scene that is referred to as a social world. Spatial, socio-cultural and political dimensions are taken into account in analyzing of the emergence of a local scene. We focus on a dynamic approach able to apprehend its possible structuring or destructuring. We argue that the stability of a local scene depends on coordination and conventions that regulate activities.

A partir del ejemplo de la música tecno, este texto analiza la trayectoria de las nociones de subcultura y de tribu, respecto a las apropiaciones opuestas entre la tradición francesa y anglosajona. Se destaca entonces un debate entre la asociación “neo-tribal” o “subcultural” para reflexionar sobre como los actores y las prácticas hacen existir la escena local como un mundo social. Los modos de constitución de las escenas son analizados en relación con las configuraciones locales dentro de sus dimensiones espaciales, socio-culturales y políticas. El acento es puesto sobre una aproximación dinámica, donde las escenas locales son susceptibles de evolucionar, de estructurarse o des-estructurarse. Su estabilidad depende de los modos de coordinación y de las convenciones que encierran y regulan sus actividades.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en