Varieties of Capitalism: A Critique

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2016

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Relations industrielles ; vol. 71 no. 1 (2016)

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Résumé En Fr Es

The Varieties of Capitalism (VoC) has become the dominant approach in comparative political economy and enjoys wide application and attention in disciplines outside of political science and sociology. Indeed the VoC approach has enjoyed much attention in comparative industrial/employment relations (IR). This article undertakes a critical evaluation of the importation of the VoC paradigm into comparative IR. Inter alia, it is argued that the VoC approach, as it is presently configured, may have little to teach IR scholars because its basic theoretical concepts and methodological priors militate against accounting for change.This article begins with a summary of the routine problems researchers in comparative political economy and comparative IR have encountered when attempting to account for change within the constraints of the VoC paradigm. Here the focus is on the limitations imposed when privileging the national scale and the problems engendered by a heavy reliance on comparative statics methodology infused with the concepts of equilibrium and exogenous shocks. The article then goes beyond these routinely recognized limitations and argues that the importation of terminology from neoclassical economic theory, of which the original VoC statement makes foundational reference, further serves to constrain and add confusion to the comparative enterprise; namely, comparative advantage, Oliver Williamson’s neoclassical theory of the firm, the use of the distinction made between (im)perfect market competition in neoclassical economics and the fuzzy distinction made between firms, markets and networks.In the concluding section we argue that the VoC’s narrow focus on the firm and its coordination problems serve to legitimate IRs traditional narrow focus on labour management relations and the pride of place that HRM now enjoys in the remaining IR departments. Ultimately, however, the embrace of the VoC paradigm by comparative IR is a net negative normative move.

L’analyse des « variétés du capitalisme » (VdC) est devenue l’approche dominante en analyse politique comparée et bénéficie d’un degré élevé d’attention et d’application dans des disciplines extérieures à la science politique et la sociologie. En effet, cette approche a connu un succès notoire dans le domaine des relations industrielles et des relations d’emploi comparées. Cet article propose une évaluation critique de l’importance du paradigme VdC dans ce secteur. Entre autres, il y est soutenu que l’approche VdC, telle que présentement articulée, a peu à apporter aux spécialistes de notre domaine parce que ses concepts théoriques fondamentaux et ses postulats méthodologiques ne permettent pas la prise en compte du changement.L’article débute par un résumé des problèmes courants rencontrés par les chercheurs en économie politique et en relations industrielles comparées lorsqu’ils cherchent à rendre compte du changement à l’intérieur des contraintes posées par le paradigme VdC. Ici, l’accent est mis sur les limites imposées lorsque le niveau national est privilégié ainsi que les problèmes engendrés lors d’un recours important à une méthodologie statique comparée, elle-même imprégnée des concepts d’équilibre et de chocs exogènes. Puis, l’article va au-delà de ces limitations courantes reconnues et soutient que l’importation d’une terminologie en provenance de la théorie économique néoclassique — à partir de laquelle l’énoncé initial du VdC établit sa référence fondatrice — a un effet réducteur et ajoutent encore plus de confusion à la démarche d’analyse comparée, notamment à cause de l’usage de la notion d’avantages comparées, de la théorie néoclassique de la firme d’Oliver Williamson, du recours à la distinction entre marché parfait et imparfait en économie néoclassique ainsi qu’à cause de la distinction floue entretenue entre firmes, marchés et réseaux.En conclusion, nous soutenons que l’approche VdC, de par son accent étroit mis sur la firme et ses problèmes de coordination, sert à légitimer l’idée que les relations industrielles traditionnelles mettent l’accent sur les relations de travail (entre employeurs et travailleurs) ainsi qu’à cautionner la place de choix dont jouit maintenant la gestion des ressources humaines (GRH) dans les départements de relations industrielles qui existent encore sous cette appellation. Ultimement, l’engouement pour le paradigme VdC en relations industrielles comparées cons-tituerait un déplacement normatif nettement négatif.

Las variedades del capitalismo (VdC) se ha vuelto el enfoque dominante en la economía política comparativa y cuenta con amplia aplicación y atención en las disciplinas fuera de la ciencia política y la sociología. Por cierto, el enfoque VdC ha beneficiado de mucha atención en el campo del estudio comparativo de las relaciones industriales y del empleo. Este artículo asume una evaluación crítica de la importación del paradigma de VdC en las relaciones industriales comparativas. Entre otros, se argumenta que el enfoque de VdC, tal que configurado actualmente, puede tener poco a enseñar a los académicos de las relaciones industriales porque sus conceptos teóricos básicos y antecedentes metodológicas militan contra los argumentos que explican el cambio.Este artículo comienza con un resumen de los problemas recurrentes que los investigadores en economía política comparativa y en relaciones industriales comparativas han encontrado cuando intentan explicar el cambio dentro de las restricciones del paradigma de VdC. La crítica se centra en las limitaciones impuestas al privilegiar la escala nacional y los problemas engendrados por una confianza extrema en una metodología comparativa estática basada en los conceptos de equilibrio y choques exógenos. Este artículo va más allá de estas limitaciones frecuentemente reconocidas y critica la importación de terminología de la teoría de economía clásica que constituye la referencia fundamental del paradigma de VdC. Dichos conceptos importados, tales como las ventajas comparativas, la teoría neoclásica de la empresa de Oliver Williamson, el uso de la distinción establecida entre competencia (im)perfecta de mercado en la economía neoclásica y la distinción nebulosa entre las compañías, mercados y redes, sirven a restringir y añadir la confusión a los estudios comparativos en relaciones industriales.En la conclusión, argumentamos que la visión limitada de las VdC con respecto a la empresa y sus problemas de coordinación contribuye a legitimar la focalización reductora de las relaciones industriales tradicionales en las relaciones de gestión del trabajo y el lugar central que la gestión de recursos humanos ocupa en los departamentos de relaciones industriales restantes. Por último, la adopción del paradigma de VdC en la comparación de las relaciones industriales es un cambio normativo manifiestamente negativo.

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