Le postmodernisme est un humanisme : structuralisme et dialogique dans Homme papillon (2001) et Icare en émoi… Dédale à cran (2012) de John Rea

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2016

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Circuit : Musiques contemporaines ; vol. 26 no. 1 (2016)

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Jimmie LeBlanc, « Le postmodernisme est un humanisme : structuralisme et dialogique dans Homme papillon (2001) et Icare en émoi… Dédale à cran (2012) de John Rea », Circuit: Musiques contemporaines, ID : 10.7202/1036057ar


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Homme papillon (2001) et Icare en émoi (2012) représentent deux oeuvres d’envergure dans le parcours de John Rea, compositeur que l’on associe volontiers au postmodernisme musical. En prenant pour toile de fond certains éléments clés de l’histoire du structuralisme, nous explorerons l’hypothèse selon laquelle les thèmes réaniens de l’humain et du géométrique se rejoignent au carrefour de deux idées fondatrices de la postmodernité : la « mort du sujet », à mettre en lien avec le formalisme qui sous-tend ici l’aspect géométrique, et la « mort de l’auteur », fondement paradoxal de la dialogique qui réhumanise la relation avec le lecteur – et par extension, l’auditeur – dès la fin des années 1960. Ainsi s’esquisseront les lignes d’une sorte d’humanisme postmoderne qui, sans sortir intact de la redéfinition radicale du sujet qui bouleverse la seconde moitié du xxe siècle, n’en demeure pas moins soucieux de remettre l’humain au coeur de ses préoccupations.

In this essay, using John Rea’s major works Man/Butterfly (2001) and Ikaros Agog (2012) as focal points, we will explore the hypothesis that, in Rea’s music, the human and geometric manners meet at the crossroads of two founding themes of postmodernity: the “Death of the subject,” to be linked with the formalism that underlies the geometric aspect, and the “Death of the author,” a paradoxical ground to the dialogic that re-humanizes the relationship with the reader—and by extension, the listener—since the late 1960s. Doing so, we will sketch the lines of a postmodern humanism that, while being irremediably altered by the radical redefinition of the subject along the second half of 20th century, namely through French structuralism, is still placing the human at the heart of its concerns.

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