Ethnographie d’un dispositif opérateur de l’interculturalité au Centre culturel oecuménique (CCO) de Villeurbanne : un processus de patrimonialisation original?

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2015

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Alterstice : Revue internationale de la recherche interculturelle ; vol. 5 no. 2 (2015)

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Anne Aubry, « Ethnographie d’un dispositif opérateur de l’interculturalité au Centre culturel oecuménique (CCO) de Villeurbanne : un processus de patrimonialisation original? », Alterstice: Revue internationale de la recherche interculturelle / Alterstice: International Journal of Intercultural Research / Alterstice: Revista International de la Investigacion Intercultural, ID : 10.7202/1036694ar


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Dans la perspective de son cinquantenaire en 2013, le CCO (Centre culturel oecuménique de Villeurbanne) a engagé une recherche-action sur les dynamiques interculturelles qui l’animent. Dès lors, comment les pratiques sédimentent ce qui pourrait « faire patrimoine », institutionnalisant un lieu, des modes de faire et des valeurs de l’ordre de l’interculturel? L’ethnographie du dispositif de création artistique participative « Paroles sur place », qui a pour objectif d’amener les personnes qui y prennent part à se rencontrer et à créer de l’« en-commun » en puisant dans leurs propres ressources culturelles pour arriver à la création d’un spectacle, nous donnerait à voir les modalités particulières d’un « faire patrimoine » en interculturalité. La pratique développée ne permettrait-elle pas de saisir les dimensions prospectives du patrimoine, dont l’existence reposerait sur une dynamique de recréation constante par opération de branchements? Ne pourrait-on pas émettre l’hypothèse qu’un patrimoine puisse être « impropre », ne pas faire l’objet de propriété exclusive et que s’ouvrirait là des processus de subjectivation? Enfin, comment au travers de dynamiques de compositions, recompositions et hybridations des ressources culturelles des personnes pouvons-nous comprendre le « vivant » du patrimoine au travers d’activités sociales? La valeur serait moins intrinsèque à l’objet patrimonial en tant que tel que liée à son usage et aux échanges qu’il permet pour contribuer à un commun toujours en train de se faire, jamais complètement réalisé. Le vivant du patrimoine serait alors une préservation en interculturalité des dynamiques qui permettent de faire valeur.

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