Quand le narrateur boit(e)… (Réflexions sur le narrateur non fiable et/ou indigne de confiance)

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2016

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Arborescences : Revue d'études françaises ; no. 6 (2016)

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Frank Wagner, « Quand le narrateur boit(e)… (Réflexions sur le narrateur non fiable et/ou indigne de confiance) », Arborescences: Revue d'études françaises, ID : 10.7202/1037508ar


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Cet article consiste en une tentative de mise au point sur la question du narrateur non fiable et/ou indigne de confiance – « procédé » textuel susceptible de nous aider à formaliser indirectement la  problématique de la polyphonie du texte littéraire. Y est tout d’abord esquissée une forme d’état des lieux métathéorique des thèses des tenants de l’approche « rhétorique » (Booth), de la narratologie structurale (Lintvelt, Jouve) et du cognitivisme (Fludernik, Nünning), dans l’espoir de clarifier les critères nécessaires à l’établissement du défaut de fiabilité de l’instance narrative. Sont ensuite évoquées, dans une perspective plus critique, quelques typologies poétologiques (Mercier et Fortier, Langevin) permettant de repérer les variantes textuelles du « procédé » ainsi que la diversité de ses fonctions et de ses effets. On espère ainsi qu’à l’issue de ce parcours, les tenants et aboutissants esthétiques autant qu’épistémologiques du récit à narrateur non fiable et/ou indigne de confiance auront pu être quelque peu clarifiés – de même, par la bande, que la question de la polyphonie du texte littéraire.

This article attempts to clarify the issue of the unreliable and/or untrustworthy narrator, a “textual device” likely to help us indirectly formalize the question of polyphony in literary fiction. We first present the metatheoretical position taken by proponents of the “rhetorical” approach (Booth), of structural narratology (Lintvelt, Jouve) and of cognitivism (Fludernik, Nünning), in order to clarify the criteria needed to establish the unreliability of the narrative voice. From a more critical perspective, we then mention several poetological typologies (Mercier and Fortier, Langevin) which help identify the textual variants of the “process” as well as its range of functions and effects. Through this discussion, we hope to shed light not only on the epistemological and aesthetical stakes and challenges of interpreting unreliable and/or untrustworthy narrators but also on polyphony in literary fiction.

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