De la Mégère apprivoisée au Roman de Julie Papineau. Origines d’un rituel du mariage franco-ontarien

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2005

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Cahiers Charlevoix : Études franco-ontariennes ; vol. 6 (2005)

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Jean-Pierre Pichette, « De la Mégère apprivoisée au Roman de Julie Papineau. Origines d’un rituel du mariage franco-ontarien », Cahiers Charlevoix: Études franco-ontariennes, ID : 10.7202/1039333ar


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Jean-Pierre Pichette ajoute un deuxième chapitre à son étude d’une sanction rituelle du mariage franco-ontarien et il se met en quête de l’origine de la « danse sur les bas ». Comme cette tradition est attestée dans les recoins de la francophonie d’Amérique et inconnue des populations anglophones, il se tourne naturellement vers la France. Bien que, là aussi, des expressions métaphoriques et de nombreuses pratiques stigmatisent l’aîné devancé dans le mariage par son cadet, rien de comparable aux rituels canadiens-français. Explorant alors la filière britannique, il débusque, depuis la danse pieds nus de La Mégère apprivoisée de Shakespeare jusqu’à la danse dans l’auge décrite par des folkloristes et des curieux au xixe siècle, des parallèles de la plupart des variantes qui ont cours en Amérique française. Cette constatation l’amène à s’interroger sur le cheminement probable de cette coutume, dans laquelle les Bretons, les Celtes français, auraient pu jouer un rôle déterminant de diffuseurs au temps de l’émigration française au Canada. Sans découvrir chez eux les formes qui manifesteraient ce rôle, l’auteur relève néanmoins dans le personnage du baz-valan, ou entremetteur de mariage, de nombreux indices qui appuient son hypothèse : son statut de célibataire, le port de bas colorés et dépareillés dans l’accomplissement de sa charge, et la danse avec la mariée comme récompense. Si l’influence celtique est certaine, son lieu, en France ou au Canada, reste à déterminer.

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