La visite de parents et d’amis (VPA), un phénomène touristique majeur. Le cas de Trois-Rivières et de la Mauricie en exemple

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2016

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Téoros ; vol. 35 no. 2 (2016)

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François DE GRANDPRÉ, « La visite de parents et d’amis (VPA), un phénomène touristique majeur. Le cas de Trois-Rivières et de la Mauricie en exemple », Téoros: Revue de recherche en tourisme, ID : 10.7202/1040349ar


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Les recherches que nous avons consultées au sujet des visites de parents et d’amis (VPA) nous apprennent que nous aurions tort de croire qu’il s’agit là d’un phénomène marginal, surtout en ce qui concerne le volume de visiteurs qu’il représente, mais aussi les impacts économiques qu’il génère. Il serait aussi faux de penser qu’il soit possible d’intervenir efficacement auprès de cette clientèle de la même manière que nous intervenons auprès d’autres types de visiteurs. Selon certaines de ces études, nous aurions tout aussi tort de ne pas intervenir, sous prétexte qu’il s’agit d’une clientèle « naturelle » qui ferait une visite de toute façon. Ces constats ont été questionnés dans le cadre de groupes de discussion organisés à Trois-Rivières. Cette ville d’un peu plus de 100 000 habitants est située au Québec, entre Montréal et Québec. Elle a la particularité d’accueillir une proportion de VPA particulièrement importante ; ils comptent en effet pour trois visiteurs sur quatre, contre un voyageur sur deux en moyenne au Québec. Les constats évoqués dans la littérature ont presque tous trouvé écho auprès des personnes rencontrées lors de ces discussions de groupes (focus groups). En effet, ils sont actifs, ils dépensent et ils ont des besoins qui pourraient être en partie assouvis par les acteurs touristiques locaux (privés et publics). Nous avons porté une attention particulière à la manière de les rejoindre, car la littérature n’offre pas de réponse satisfaisante à la question des stratégies territoriales visant les VPA. Le but de favoriser les VPA n’est pas qu’économique (accroître la fréquence et la durée des voyages pour faire augmenter les dépenses), il est aussi lié à l’amélioration de l’expérience vécue, tant par l’hôte que par le visiteur. Notre étude tend à montrer que la réponse réside dans une communication plus complète, plus objective et mieux adaptée aux particularités des hôtes et de leurs visiteurs. Elle suggère aussi de jouer sur les prix et d’atténuer le clivage qui existe entre le citoyen et le touriste.

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