« Du reste il nous apprend peu de choses intéressantes » : des (in)fortunes littéraires de Gabriel Sagard

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2016

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Études littéraires ; vol. 47 no. 1 (2016)

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Témoin privilégié des débuts de la vie coloniale en Nouvelle-France, Gabriel Sagard est surtout connu pour Le Grand Voyage du pays des Hurons (1632), récit de son long séjour chez les Hurons de l’actuelle baie Georgienne. Or, malgré leurs qualités indéniables, ses ouvrages furent jugés trop naïfs par l’historien jésuite Charlevoix, dont les observations nuisirent, du moins pour un temps, à leur fortune littéraire. Après une présentation de quelques usages des oeuvres de Sagard jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, cet article étudie leur réception ambivalente dans une sélection d’histoires littéraires du Canada français et du Québec depuis le XIXe siècle.

A privileged witness to the beginnings of colonial life in New France, Gabriel Sagard is best known for Le Grand Voyage du pays des Hurons (1632), an account of his long stay with the Hurons of present-day Georgian Bay. However, in spite of their undeniable qualities, his writings were deemed too naive by the Jesuit historian Charlevoix, whose observations harmed their literary fortunes, at least for a while. After a presentation of some usages of Sagard’s work up to the end of the eighteenth century, this article examines their ambivalent reception in a selection of literary histories from French Canada and Quebec since the nineteenth century.

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