« Ma très chère mère du Canada » : perceptions et représentations des Augustines de l’Hôtel-Dieu de Québec dans la correspondance des Mères de France, XVIIe-XIXe siècles

Fiche du document

Date

2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Cahiers franco-canadiens de l'Ouest ; vol. 29 no. 1 (2017)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest (CEFCO) et Presses universitaires de Saint-Boniface (PUSB), 2017




Citer ce document

Geneviève Piché, « « Ma très chère mère du Canada » : perceptions et représentations des Augustines de l’Hôtel-Dieu de Québec dans la correspondance des Mères de France, XVIIe-XIXe siècles », Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, ID : 10.7202/1041197ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Lorsque les quatre premières augustines débarquent en Nouvelle-France en 1639, elles se mettent rapidement à l’oeuvre pour ériger le premier monastère-hôpital au nord du Mexique. Dès les tout débuts de leur entreprise, elles savent très bien qu’elles arrivent dans un pays «neuf», où tout est à construire et à façonner. Elles n’en conservent pas moins des liens très étroits avec les Mères de France. Le Monastère de l’Hôtel-Dieu de Québec conserve d’ailleurs dans ses archives une imposante correspondance avec les supérieures françaises de différents monastères, notamment celui de Dieppe – le monastère à l’origine de la fondation canadienne –, mais également ceux de Bayeux, de Vitré, d’Auray et de Caderousse. Ces écrits nous permettent de comprendre comment les Augustines françaises ont perçu la spécificité de leurs consoeurs canadiennes à travers les siècles. Cette microhistoire, partagée d’un continent à l’autre, est jusqu’alors demeurée dans l’ombre au sein de l’historiographie religieuse du Québec. Pourtant, les relations entre les Augustines de la France et du Canada rendent bien compte de la création d’un espace franco-catholique distinct en sol canadien, issu d’un développement socio-historique bien particulier qui témoigne de l’évolution de l’une des communautés religieuses à l’origine de ce pays.

As the four first Augustinians landed in New France in 1639, they quickly embarked upon the establishment of the first monastery-hospital north of Mexico. From the very beginning of their undertaking, they knew that they had arrived in a “new” land where everything was still to be constructed. They also maintained close contact with the Mères de France. In its archives, the monastery of the Hôtel-Dieu in Québec has also preserved an imposing correspondence with the French superiors of different monasteries, specifically that of Dieppe – the monastery responsible for the founding of the Canadian institution – but also those of Bayeux, Vitré, d’Auray and of Caderousse. These documents make it possible to understand how the French Augustinians perceived the specificity of their Canadian colleagues across the centuries. This microhistory shared between one continent and another has until recently remained within the shadows of Québec’s religious historiography. This, although the relations between the Augustinians of France and those of Canada provide and interesting account of the creation of the distinct Franco-Catholic space on Canadian soil which emerged from a specific socio-historic development which in turn reveals the evolution of one of the religious communities at the origins of the country.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en