Le repentir en politique sur la scène canadienne (2005-2014) : les risques de l’équivoque

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2018

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Politique et Sociétés ; vol. 37 no. 1 (2018)

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Olivier Turbide, « Le repentir en politique sur la scène canadienne (2005-2014) : les risques de l’équivoque », Politique et Sociétés, ID : 10.7202/1043574ar


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Cet article propose une analyse de contenu des discours de repentir produits par des politiciens canadiens entre 2005 et 2014. À partir d’une approche interactionniste, cette étude examine les formes que prennent ces discours, des formes qui se situent sur un continuum allant des formes exemplaires à des formes simulées de repentir. Si l’analyse montre la prédominance des marques d’équivoque dans ce discours, elle révèle également que 1) le pseudo-repentir s’incarne dans des formes variées, reflétant la tension entre le désir du politicien de s’amender et celui de protéger son image ; 2) le degré de simulation du repentir s’explique en partie par le contexte de la controverse où les réactions des publics de l’offenseur, la nature de l’offense, la réputation de l’offenseur et le rapport de pouvoir entre l’offenseur et l’offensé jouent un rôle dans la sélection d’une forme de repentir.

This paper proposes a content analysis of the discourse of repentance produced by Canadian politicians between 2005 and 2014. From an interactionist approach, the aim of this study is to examine how politicians realize strategic forms of repentance, forms taking place on a continuum from exemplary repentance to more simulated repentance. If the analysis shows the predominance of equivocal markers in this repentance speech, it also reveals that (1) pseudo-repentance is embodied in various forms, reflecting the tension between the desire of politicians to make amends and the desire to protect their image; (2) the degree of repentance simulation can be partly explained by the context of the controversy where the reactions of the offender’s audiences, the nature of the offense, the offender’s reputation, and the power relationship between the offender and the offended play a role in the choice of a form of repentance.

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