L’accompagnement du lecteur dans Lointaines de Lise Gaboury-Diallo

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2018

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Cahiers franco-canadiens de l'Ouest ; vol. 30 no. 1 (2018)

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Samantha Cook, « L’accompagnement du lecteur dans Lointaines de Lise Gaboury-Diallo », Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, ID : 10.7202/1045596ar


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Cet article examine les liens avec le lecteur que tissent les narrateurs multiples de Lointaines. Le recueil de nouvelles de Lise Gaboury-Diallo voit le jour en 2010 et il se distingue notamment par son approche innovatrice envers les thèmes du voyage, du dépaysement et de l’inconnu, voire de l’inconnaissable. Le décor de chaque nouvelle est soit le Sénégal, soit le Mali, et les histoires se racontent à la première ou à la troisième personne. Tout en «guidant» un lecteur à qui l’Afrique est supposément assez étrangère, les narrateurs laissent beaucoup de place au mystérieux. Si la narratrice-voyageuse franco-manitobaine reste consciente de sa compréhension partielle des situations dans lesquelles elle se trouve, les je identifiables aux habitants ne prétendent expliquer leurs expériences de manière définitive non plus. L’ambiguïté s’étend effectivement jusqu’au refus de trancher nettement entre ce qui fait partie du quotidien ordinaire et ce qui appartient à l’au-delà. En même temps, la coexistence des voix narratives multiples fait écho au respect de la diversité qui permet l’expression authentique.

The present article examines the connections to the reader woven by the multiple narrators of Lointaines. The collection of short-stories by Lise Gaboury-Diallo appeared in 2010; it is distinguished above all by its innovative approach to the themes of travel, of culture shock and of the unknown, even the unknowable. Each story is set in either Senegal or Mali and is recounted in either the first or third person. Even while “guiding” the reader for whom Africa is presumably somewhat foreign, the narrators leave sufficient space for the mysterious. Although the Franco-Manitoban traveler-narrator re-mains conscious of her incomplete understanding of the situations in which she finds herself, neither do the first-person narrators identified as local purport to explain their experiences in a definitive manner. The ambiguities ultimately extend to the refusal to neatly distinguish between that which is part of the quotidian and that which derives from the beyond. At the same time, the coexistence of multiple narrative voices echoes the respect for diversity which enables authentic expression.

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