La béguine, l’ange et l’odeur de sainteté : le cas de Sybille de Marsal, « garce qui fit de la sainte »

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2016

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Cahiers d'histoire ; vol. 34 no. spécial (2016)

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Martin Roch, « La béguine, l’ange et l’odeur de sainteté : le cas de Sybille de Marsal, « garce qui fit de la sainte » », Cahiers d'histoire, ID : 10.7202/1045971ar


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Un des thèmes récurrents du discours hagiographique médiéval est celui de l’« odeur de sainteté », mais l’historien ne doit pas se laisser arrêter par le caractère apparemment stéréotypé de ses multiples occurrences. Or un cas d’une véritable « fabrication » de fragrances célestes est rapporté par Richer de Senones (XIIIe siècle). L’étude de son récit—composé dans un contexte de polémiques entre ordres monastiques anciens et ordres mendiants—permet d’éclairer la portée et les enjeux que pouvait manifester la bonne odeur des saints—ou prétendus saints.

One of the common themes of the medieval hagiographic discourse is the ‘odour of sanctity’. Although its numerous occurrences are seemingly so stereotyped, historians should not refrain from studying such discourse. Interestingly, Richer of Senones (13th c.) reports a case of fabricated ‘heavenly fragrances’. Richer’s report was written in a context of ongoing controversies between traditional and new religious orders. Therefore, by studiyng this text much can be learned about the significance and the importance of the sweet smell of the saints—or of so-called saints.

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