L’art outdoor comme facteur de modification de l’espace-temps urbain

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2018

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Nouvelles perspectives en sciences sociales ; vol. 13 no. 2 (2018)

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Laurence Iselin, « L’art outdoor comme facteur de modification de l’espace-temps urbain », Nouvelles perspectives en sciences sociales: Revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, ID : 10.7202/1051113ar


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Cet article propose une analyse philosophique des implications de l’implantation d’oeuvres d’art dans l’espace-temps urbain, par opposition à leur devenir au sein de l’espace muséal. En effet, le musée est un espace où nous plaçons des objets à l’abri de la corruption du temps. De ce point de vue, l’oeuvre d’art peut se définir comme un objet qui dure (Arendt, 1972). Notre hypothèse consiste donc à soutenir que les oeuvres d’art se définissent par une temporalité propre, ce qui, lorsqu’elles sont implantées dans l’espace public urbain, entraîne des modifications de sa temporalité et de ses usages. Après avoir déterminé la temporalité propre à l’oeuvre d’art, nous examinons dans quelle mesure l’implantation d’oeuvres d’art dans l’espace urbain modifie cet espace lui-même ainsi que l’expérience et les usages que nous en faisons. Enfin, nous nous demandons si le développement de l’art dans l’espace urbain n’occasionne pas un changement de paradigme, la notion d’accessibilité laissant place à celle de participation.

This paper offers a philosophical analysis of the implantation of artworks in the urban space and time and its implications, as opposed to their evolution within the museum space. Indeed, the museum is a place where objects are protected from time passing induced wear. In this regard, an artwork can be defined as an object which lasts long (Arendt, 1972). Our hypothesis consists in considering artworks as defined by a temporality of their own, and that their implantation in urban space leads to modifications to such space’s temporality and uses. The paper starts by defining a temporality specific to artworks. Then it examines to which extent the urban space, our experience and uses of it are changed by the presence of artworks. Finally, it questions the existence of a paradigm shift – from accessibility to participation – induced by the presence of artwork in urban space.

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