Sémiotique, sens et démocratie. Oeuvres musicales et dispositifs participatifs

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2017

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Recherches sémiotiques ; vol. 37 no. 1-2 (2017)

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Christine Esclapez, « Sémiotique, sens et démocratie. Oeuvres musicales et dispositifs participatifs », Recherches sémiotiques / Semiotic Inquiry, ID : 10.7202/1051477ar


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Il s’agira dans cette contribution de questionner le sens du musical à partir de l’ancienne notion de « parole » issue de la linguistique saussurienne et de l’élargir à celle de « participation » qui connaît à l’heure actuelle un intérêt croissant dans notre monde contemporain. Cet arrière-fond théorique s’incarnera dans une « situation » particulière : le développement des dispositifs interactifs scène-artiste-public qui est progressivement devenu, depuis le début du XXIe siècle, le lieu d’une expérience artistique à échelle collective. Dans le champ musical, ces situations sont particulièrement effectives dans les concerts participatifs qui sont de véritables expériences, émotionnellement intenses car vécues collectivement en live. À la suite des travaux de la philosophe Joëlle Zask (2011), nous proposerons un protocole sémiotique qui permette d’analyser ces dispositifs sous l’angle de la réappropriation individuelle de la langue, de son individuation, de sa création ou re-création. Nous nous donnerons ainsi l’opportunité de retravailler notre rapport à la démocratie en considérant les concerts participatifs comme de possibles zones d’apprentissage (ou de réapprentissage) de notre engagement (ou ré-engagement) personnel.

This paper question “sense” in music on the basis of the old concept of “parole” from Saussure’s linguistics, expanding it to the field of “participation” – a field for which there is currently much interest. This theoretical backdrop will be embodied in a very specific “situation”, namely the development of artist-audience-stage interactive devices. Since the beginning of XXIe century, such devices have become a locus of a collective experience of art, including music. Following the works of philosopher Zask Joëlle (2011), we propose a semiotic protocol that allows us to analyze live concerts from the perspective of “parole”, namely an individual appropriation of “langue”, its individuation, its creation or re-creation. This leads to an exciting opportunity to reconsider our relationship to democracy through participatory concerts as potential agents for learning (or relearning) about our personnal engagement (or re-engagement) in the social and political sphere through art.

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