From Road Signs to Errant Lines: carte-blanche artist projects re-imagine ideas and collections at the Spencer Museum of Art

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2018

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Muséologies : Les cahiers d'études supérieures ; vol. 9 no. 2 (2018)

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Susan Earle, « From Road Signs to Errant Lines: carte-blanche artist projects re-imagine ideas and collections at the Spencer Museum of Art », Muséologies: Les cahiers d'études supérieures, ID : 10.7202/1052667ar


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Cet article aborde trois projets récents réalisés par des artistes à la demande du Spencer Museum of Art de l’Université du Kansas à Lawrence, et pour lesquels on a eu recours à diverses méthodes d’intervention, à la carte blanche comme formule d’accès aux collections ainsi qu’à des échanges avec le personnel et les publics du musée. Ces trois projets sont Stop Look Listen: An Installation by Janet Davidson-Hues and Maria Velasco (2007-2008) ; Visitation de Ernesto Pujol (2011) ; et An Errant Line: Ann Hamilton/Cynthia Schira (2013) (avec les installations figura de Hamilton et Etymon de Schira). La sélection des artistes a tenu compte de l’ensemble de leur travail et des idées précises que chacun concrétiserait sur les lieux – un musée universitaire des beaux-arts doté d’un programme d’exposition actif et d’une collection de quelque 45 000 objets. Chaque projet avait son calendrier, son approche, sa forme et sa méthodologie propres, mais tous répondaient aux collections du musée en intégrant oeuvres nouvelles et pièces historiques, qu’elles soient exposées ou entreposées.Parmi les questions abordées ici : comment s’y est-on pris, dans ces trois projets, pour incorporer les collections du musée et offrir un accès « carte blanche » à ces cinq artistes (et aux publics du musée) tout en améliorant le fonctionnement du musée et son rayonnement sur le campus ? Quelles sont certaines des forces de la carte blanche en ce qu’elle s’applique à ces projets ? En quoi un tel accès a-t-il permis aux artistes de réaliser leurs projets particuliers et de produire de nouvelles oeuvres tout en interpellant le public de manière aussi efficace ?Cet article examine l’évolution de chacun des projets, son utilisation des collections ainsi que la participation des collaborateurs, du personnel et des visiteurs. Les méthodes choisies pour ce faire ont consisté notamment à comparer les projets et à examiner les objectifs des artistes ainsi que leurs points de vue recueillis lors de rencontres. Chacune des trois projets a, à sa façon, déplacé des objets, au sens littéral comme au figuré, du passé jusqu’au présent, en interrogeant [au passage] les stratégies et les concepts de présentation choisis. L’accès aux collections fourni aux artistes a permis autant aux visiteurs qu’aux personnes oeuvrant en coulisses de regarder ces objets sous un angle nouveau. Par leurs méthodes, les artistes ont su ranimer ces formes et en renouveler l’apparence.Chaque projet traite d’aspects importants de la culture muséale – le dévoilement et la dissimulation, entre autres, tant sur le plan humain que sur les plans muséologique et institutionnel. Ces projets ont équilibré événements et recherches (artistiques), modifié les interactions avec les collections et approfondi les dialogues et les connaissances, contribuant ainsi à mieux intégrer le musée au sein de la collectivité régionale et du campus. En nous faisant voir les objets à travers les yeux des artistes et leurs recherches, ils nous ont amenés à nous interroger sur qui possède le musée.

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