Trajectoires résidentielles et mobilités quotidiennes. Les quatre « figures habitantes » du Pays du Vignoble nantais

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2017

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Cahiers de géographie du Québec ; vol. 61 no. 174 (2017)

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Valérie JOUSSEAUME et al., « Trajectoires résidentielles et mobilités quotidiennes. Les quatre « figures habitantes » du Pays du Vignoble nantais », Cahiers de géographie du Québec, ID : 10.7202/1053666ar


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De nombreux travaux portant sur les modes d’habiter ont permis d’appréhender la complexité des changements sociospatiaux à l’oeuvre dans les campagnes proches des villes. Nous proposons ici d’en renouveler l’approche en reconsidérant l’articulation systémique entre la trajectoire résidentielle des personnes et les formes de leur mobilité quotidienne. À partir du dépouillement du carnet de bord de 64 adultes, nous utilisons l’analyse factorielle pour faire émerger une typologie synthétique des formes d’ancrage. L’étude fait apparaître un plan de clivage assez attendu entre les « survenus », souvent d’origine urbaine et très mobiles au quotidien, et les populations natives, plus ancrées localement. Cependant, un deuxième plan de clivage « inverse» apparaît, incarné par deux autres types : les « survenus en quête de local » et les « enracinés mobiles ». Nous montrons ainsi que la relation entre la trajectoire résidentielle et la mobilité quotidienne n’est pas mécanique, mais que ces deux éléments se combinent et coagissent dans l’élaboration et la différenciation des modes d’habiter.

The abundant literature on modes of dwelling has shed light on the many complex socio-spatial changes at work in peri-urban areas. We propose here to update this approach by reconsidering the systemic connection between people’s residential trajectory and the forms taken by their daily mobility. After analysing the track record of 64 adults, we used factor analysis to obtain a synthetic typology of forms of rootedness. Our study reveals a predictable divide between “newcomers’’, often of urban origin and highly mobile in their daily lives, and the less mobile, more rooted native population. However, a second “inverse’’ split also emerged, embodied by two other types: “newcomers looking for local connections’’; and the “mobile rooted’’. We can thus show that the relation between residential trajectory and daily mobility is far from automatic. Rather, these two elements are combined and acting jointly to produce and differentiate modes of dwelling.

Numerosos estudios sobre las maneras de habitar permiten de captar lo complejo de los cambios socio-espaciales de los habitantes del campo aledaño a las ciudades. Proponemos aquí actualizar este enfoque, teniendo en cuanta la articulación sistémica entre la trayectoria residencial de la gente y las formas de su desplazamiento cotidiano. Sobre los datos consignados en un carnet de ruta de 64 adultos, utilizamos el análisis factorial para construir una tipología sintética de formas de consolidación. En este estudio surge una separación, bastante esperada, entre los “intrusos”, frecuentemente urbanos, de alta movilidad cotidiana, y las poblaciones nativas localmente más fijas. Sin embargo, surge un segundo plan de separación “inversa” representada por otros dos tipos: los “intrusos en busca de local” y los “enraizados móviles”. Demostramos así que la relación entre la trayectoria residencial y el desplazamiento cotidiano no es mecánica, pues los dos elementos se combinan y co-actúan elaborando y diferenciando maneras de habitar.

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