Interstellar de Hans Zimmer : plongée musicale au coeur des drames humains, par-delà l’infiniment grand. Pour une autre approche de l’esthétique zimmerienne

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2018

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Revue musicale OICRM ; vol. 5 no. 2 (2018)

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Le modèle souvent relayé dans la littérature dominante sur Hans Zimmer, mettant en valeur la masculinité et le caractère épique de la musique de Zimmer, le son massif et puissant de ses partitions, et l’omniprésence d’une pulsation rythmique marquée tend à délaisser tout un pan de l’approche zimmerienne de la composition cinématographique et s’avère peu adéquat pour analyser les partitions les plus récentes du compositeur qui ne correspondent pas à ce schème. C’est le cas, en particulier, d’Interstellar, dont la bande-son excède largement ce cadre général prédéfini.Nous montrerons comment le traitement de la musique place l’humain au coeur du film, et de quelles manières Zimmer fait des liens entre Cooper et sa fille Murph le point de mire de sa partition. En filigrane, notre étude propose, à partir de l’exemple de ce film, une autre approche de l’esthétique du compositeur, qui se veut complémentaire au modèle dominant en invitant à repenser la filmographie de Zimmer – y compris son versant épique – sous un angle riche et ouvert.

The model often relayed in the mainstream literature about Hans Zimmer, highlighting the masculinity and epic character of Zimmer’s music, the massive and powerful sound of his scores, and the omnipresence of a marked rhythmic pulsation tends to neglect an important part of Zimmer’s approach to film scoring, and proves to be inadequate for analyzing the composer’s most recent scores that do not correspond to this schema. This is the case, in particular, of Interstellar, which soundtrack largely exceeds this predefined general framework.I show how the treatment of the music places the human at the heart of the film, and in what ways Zimmer focuses his score on the relationship between Cooper and his daughter Murph. From the example of this film, my study also offers another approach of the composer’s aesthetics, which is complementary to the dominant model, inviting to rethink Zimmer’s filmography – including its epic side – under a rich and open angle.

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