2018
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Nouvelles perspectives en sciences sociales ; vol. 14 no. 1 (2018)
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Anne Volvey, « À quoi oeuvre l’esthétique relationnelle? Une approche transitionnelle du paradigme relationnel en sciences humaines et sociales fondée sur les propositions artistiques de Lygia Clark et Marina Abramović », Nouvelles perspectives en sciences sociales: Revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, ID : 10.7202/1056437ar
Nicolas Bourriaud a défini l’esthétique relationnelle de l’art actuel, comme une « esthétique de la proximité » qui opère dans la sphère intersubjective. Sur le fondement des oeuvres des artistes Lygia Clark et Marina Abramović, ce texte complète non seulement le corpus de cet auteur, mais la typologie qu’il a initiée par la « figure » du care, pour la mettre au principe des phénomènes et jugements que cette esthétique décrit. En appui théorique sur la psychanalyse transitionnelle, le texte revient sur l’esthétique relationnelle, mais montre aussi comment elle oeuvre et ce qu’elle fait oeuvrer, mettant en évidence la part non seulement intersubjective, mais haptique (sens et émotion) de la relationnalité ainsi que son horizon narcissique identitaire. Il propose alors une définition paradigmatique de l’esthétique relationnelle, pour la mettre en perspective critique des développements relationnels et esthétiques des sciences humaines et sociales contemporaines, notamment de la géographie, et du tournant spatial.