Expérimentation autour des réfections de rues à Québec : implications citoyennes et nouvelles collaborations municipales

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2018

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Cahiers de géographie du Québec ; vol. 62 no. 175 (2018)

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Christian Bizier et al., « Expérimentation autour des réfections de rues à Québec : implications citoyennes et nouvelles collaborations municipales », Cahiers de géographie du Québec, ID : 10.7202/1057079ar


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À Québec, des comités citoyens réagissent dès la fin des années 1960 aux opérations de rénovation urbaine qui transforment les quartiers populaires de la Basse-Ville. Ces comités s’opposent d’abord aux grands projets d’autoroutes urbaines qui menacent l’accessibilité au logement, et ils visent à protéger l’identité populaire des quartiers. Avec le temps, leurs revendications s’étendent à la réfection des rues et à l’aménagement urbain en général. À partir de 2014, avec un projet pilote, la Ville de Québec expérimente de nouvelles façons d’aborder les réfections de rues, avec l’objectif d’évaluer la pertinence d’une démarche participative et intégrée. Dans cet article, nous défendons l’hypothèse qu’une série de revendications citoyennes, formulées de manière de plus en plus « experte », a pu favoriser l’émergence de cette pratique d’expérimentation municipale.

In Quebec City, at the end of the 1960s, citizen committees reacted to urban renovation operations in the blue collar neighborhoods of Lower Town. These committees first fought large-scale urban highway projects that threatened housing accessibility and wanted to protect the working-class identity of their neighborhoods. Over time, they broaden their concerns to the way streets are renovated and to urban planning more generally. Beginning in 2014, with a pilot project, Quebec City started to experiment with new ways to address street renovations, in order to evaluate the relevance of a participative and integrated approach. This paper suggests that citizen claims, formulated with more and more “expertise’’, may have supported the emergence of this practice of municipal experimentation.

En la ciudad de Quebec, desde fines de la década de los 60, los comités de ciudadanos reaccionaron ante las acciones urbanas para remozar los barrios populares de la Basse-Ville. En primer lugar, los comités se oponen a los proyectos importantes de auto-rutas urbanas que amenazan la accesibilidad a la vivienda. Aspiran proteger la identidad popular de esos barrios. Con el tiempo, sus reivindicaciones se amplían hacia la reparación de las calles y hacia la planificación urbana en general. A partir de 2014, gracias a un proyecto piloto, la Ciudad de Quebec ensaya nuevas maneras de tratar la reparación de calles para evaluar la pertinencia de un modo de gestión participativo e integrado. En este artículo, defendemos la hipótesis según la cual, la serie de reivindicaciones ciudadanas, formuladas de más en más de manera “experta”, ha podido favorecer la emergencia de la práctica de experimentación municipal.

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