Le mal de mère : solidarités féminines dans l’oeuvre de Marguerite Andersen et Hélène Harbec

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2018

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Tangence ; no. 117 (2018)

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Benoit Doyon-Gosselin et al., « Le mal de mère : solidarités féminines dans l’oeuvre de Marguerite Andersen et Hélène Harbec », Tangence, ID : 10.7202/1059421ar


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Les oeuvres de la Franco-Ontarienne Marguerite Andersen et de l’Acadienne Hélène Harbec, malgré leur importance quantitative et qualitative, ont été très peu étudiées par les chercheurs. Il faut dire que leurs textes de création s’inscrivent dans un contexte de forte décontextualisation et que leur point d’origine (l’Allemagne pour Andersen et le Québec pour Harbec) font d’elles des « étrangères » au sein de leur corpus national respectif, ceci expliquant peut-être cela. Pourtant, les oeuvres d’Andersen et d’Harbec témoignent de thématiques semblables et de rapprochement formels évidents. À la suite des travaux de Lori Saint-Martin et de Béatrice Didier, cet article vise à étudier le rapport à la mère et à son propre rôle de mère des personnages-écrivaines et à examiner la manière dont ces rapports servent de moteur à la création. Les oeuvres des deux auteures proposent une nouvelle solidarité entre femmes qui devient un modèle de vie. Nous voulons mettre en évidence la place problématique du rapport mère-enfant ainsi que les particularités d’une écriture de femmes qui se situent explicitement dans le sillage de la figure tutélaire de Virginia Woolf. Le corpus retenu est composé des oeuvres suivantes : De mémoire de femme ([1982] 2002), Le cahier des absences et de la décision ([1991] 2009), L’orgueilleuse (1998) et La mauvaise mère (2013).

Despite their quantitative and qualitative importance, the works of Franco-Ontarian Marguerite Andersen and New Brunswick native Hélène Harbec have attracted very little attention from researchers. This may be because their creative texts fall within a highly decontextualized context and their point of departure (Germany for Andersen and Quebec for Harbec) make them “strangers” relative to their respective national corpus. However, the works of Andersen and Harbec clearly reflect similar formal themes of rapprochement. Subsequent to the work of Lori Saint-Martin and Béatrice Didier, this article aims to study the protagonist-writers’ relationship to the mother and to their own role as mother and examine how these relationships serve as an engine of creation. The work of both authors proposes a new women’s solidarity that becomes a lifestyle model. We seek to highlight the issue of the mother-child relationship as well as the particular characteristics of writing by women who are explicitly guided by the tutelary figure of Virginia Woolf. The body of work retained includes the following: De mémoire de femme ([1982] 2002), Le cahier des absences et de la décision ([1991] 2009), L’orgueilleuse (1998) and La mauvaise mère (2013).

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