Texts—Textures—Intertexts: Brian Cherney’s Transfiguration (1990)

Fiche du document

Date

2017

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Intersections : Canadian Journal of Music ; vol. 37 no. 1 (2017)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Copyright © Canadian University Music Society / Société de musique des universités canadiennes, 2019



Citer ce document

Matthew Ricketts, « Texts—Textures—Intertexts: Brian Cherney’s Transfiguration (1990) », Intersections: Canadian Journal of Music / Intersections: Revue canadienne de musique, ID : 10.7202/1059894ar


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Transfiguration ([1990] 1991) is one of Brian Cherney’s most ambitious compositions. Scored for large orchestra, the piece explores how memories transfigure reality and what that process might sound like. Cherney weaves together a dizzying mise en abyme of quotations—from the canonic repertoire, simulacra of European folk tunes, and his own earlier music (including most prominently Shekhinah for solo viola from [1988] 1992). Orchestral textures alternatively obscure and reveal material both directly and indirectly related to and inspired by the Holocaust, including the photograph of a Hungarian Jewish woman at Auschwitz who haunts the work. The fleeting figure of this unknown woman is represented in the way that material is transfigured—lost, re-emerging, and lost again—throughout. This article focuses on Transfiguration as an apotheosis of Cherney’s interest in the relationship between orchestral texture and intertextuality.

Transfiguration (1990) est une des compositions les plus ambitieuses de Brian Cherney jusqu’à maintenant. Avec une partition destinée à un grand orchestre, l’oeuvre explore le mécanisme par lequel les souvenirs transfigurent la réalité et l’expression musicale de ce processus. Cherney tisse une mise en abyme de citations étourdissante — tirées du répertoire canonique, de simulacres d’airs folkloriques européens et de ses propres oeuvres antérieures (notamment Shekhinah pour alto solo de 1988). Les textures orchestrales tour à tour éclipsent et révèlent le matériel directement et indirectement lié à l’Holocauste et inspiré de celui-ci, y compris la photo d’une Juive hongroise internée à Auschwitz qui hante l’oeuvre. La figure fugitive de cette inconnue est représentée dans la manière dont le matériel est transfiguré – perdu, retrouvé puis perdu de nouveau – du début à la fin. Cet article est axé sur Transfiguration en tant qu’apothéose de l’intérêt de Cherney pour la relation entre la texture orchestrale et l’intertextualité.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en