Agression en milieu psychiatrique fermé : identification des déclencheurs qui précèdent les agressions contre les intervenants

Fiche du document

Date

2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Revue de psychoéducation ; vol. 48 no. 1 (2019)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © La Corporation de la Revue Canadienne de Psycho-Éducation, 2019




Citer ce document

Robert Groleau et al., « Agression en milieu psychiatrique fermé : identification des déclencheurs qui précèdent les agressions contre les intervenants », Revue de psychoéducation, ID : 10.7202/1060006ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cette étude vise l’identification des déclencheurs qui précèdent les agressions survenues dans un hôpital psychiatrique fermé. Une analyse de contenu de 140 rapports d’incident visant l’identification du déclencheur qui précédait immédiatement les événements d’agression survenus entre 2012 et 2017 a été effectuée. Avec un accord interjuge de 0,87, les résultats concordent avec ceux retrouvés dans des études précédentes. Plus de 37 % des agressions surviennent à la suite d’une intervention verbale d’un intervenant, alors qu’un peu plus de 54 % ont lieu à la suite d’un contact physique entre un intervenant et un patient. Moins de 9 % des agressions subies par le personnel sont liées à des événements où il a été impossible d’observer un déclencheur. Ces résultats sont discutés dans le cadre d’une approche interactionnelle sur l’agression en psychiatrie légale et ils permettent de proposer des pistes pour réduire le risque d’agression.

The purpose of this research was to identify prompting observable behaviours that preceded patients’ aggressive behaviour in 14 forensic psychiatric units. A deductive content analysis of 140 aggression incident reports occurring between 2012 and 2017 was done. The results are comparable to those of previous studies: 37,1 % of the incidents analyzed were immediately preceded by staff’s verbal interventions, such as staff’s requests to the patient or staff’s refusal to acquiesce to a patient’s request. In 54 % of the incident reports, a physical contact between staff and patient was the identified trigger for aggression. In less than 9 % of the incidents, no observable trigger could be identified. We discuss our results in reference to an interactional approach to aggression in forensic psychiatry that takes into consideration the treatment environment and the patient’s individual characteristics to suggest concrete intervention strategies that could reduce the risk of aggression..

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en