NEOLIBERALISM AND SOCIAL WORK REGULATION : Implications for Epistemic Resistance

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2019

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Canadian Social Work Review ; vol. 36 no. 1 (2019)

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Barbara A. Heron, « NEOLIBERALISM AND SOCIAL WORK REGULATION : Implications for Epistemic Resistance », Canadian Social Work Review / Revue canadienne de service social, ID : 10.7202/1064661ar


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Résumé En Fr

The question of how through social work practice, theory and research social workers engage in “epistemic disobedience” in respect to the “epistemicide” of Others’ knowledges is crucial in the current neolielberal context. However, the possibilities of such resistance are becoming increasingly constrained by the encroachment of licensing requirements for social work professionals. This paper considers how the turn to professional regulation in social work via licensing competency standards further entrenches Western ways of knowing, while at the same time working in concert with neoliberalism to transform the social work profession in ways that stand to remove it from the reach of epistemic disobedience. The Canadian Council of Social Work Regulators’ competency standards are taken as the starting point for an analysis, which seeks to articulate the intersecting impacts of neoliberalism in social work practice, and the crucial place of social work regulation within this web of effects. In conclusion, the implications for social work education are raised and the urgency of epistemic resistance is considered.

L’engagement des théoriciens et des chercheurs en travail social, à travers leur pratique, dans une « désobéissance épistémique » face à « l’épistémicide » des savoirs des Autres est une question essentielle qui se pose dans le contexte néolibéral actuel. Toutefois, les possibilités d’opposer une telle résistance sont de plus en plus limitées par les exigences d’obtention de permis pour les professionnels du travail social. Le présent article examine les effets de la réglementation professionnelle du domaine du travail social au moyen de l’établissement de normes de compétence pour l’octroi de permis qui consistent à consolider les modes de connaissance occidentaux tout en transformant la profession, de concert avec le néolibéralisme, de manière à la soustraire à la désobéissance épistémique. Les normes de compétences élaborées par le Conseil canadien des organismes de réglementation en travail social serviront de point de départ d’une analyse des effets croisés du néolibéralisme sur la pratique du travail social et de la place essentielle que tient la réglementation de la profession dans cet écheveau d’effets. Les répercussions pour l’enseignement du travail social et l’impératif d’une résistance épistémique seront abordés en conclusion.

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