Australia’s Private Refugee Sponsorship Program: Creating Complementary Pathways Or Privatising Humanitarianism?

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2019

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Refuge : Canada's Journal on Refugees ; vol. 35 no. 2 (2019)

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Asher Lazarus Hirsch et al., « Australia’s Private Refugee Sponsorship Program: Creating Complementary Pathways Or Privatising Humanitarianism? », Refuge: Canada's Journal on Refugees / Refuge: Revue canadienne sur les réfugiés, ID : 10.7202/1064823ar


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Résumé En Fr

This article provides the first history and critique of Australia’s private refugee sponsorship program, the Community Support Program (CSP). As more countries turn to community sponsorship of refugees as a means to fill the “resettlement gap,” Australia’s model provides a cautionary tale. The CSP, introduced in 2017, does not expand Australia’s overall resettlement commitment but instead takes places from within the existing humanitarian resettlement program. The Australian program charges sponsors exorbitant application fees, while simultaneously prioritizing refugees who are “job ready,” with English-language skills and ability to integrate quickly, undermining the principle of resettling the most vulnerable. As such, we argue that the CSP hijacks places from within Australia’s humanitarian program and represents a market-driven outsourcing and privatization of Australia’s refugee resettlement priorities and commitments.

Cet article offre la première histoire et critique du programme de parrainage privé des réfugiés en Australie, le Community Support Program (CSP). Alors que de plus en plus de pays se tournent vers le parrainage communautaire pour combler les besoins en matière de réinstallation, le modèle australien tient lieu de mise en garde. Le CSP, introduit en 2017, n’étend pas les engagements de l’Australie en matière de réinstallation, mais accapare des places au sein du programme humanitaire de réinstallation déjà existant. Le programme australien impose aux parrains des frais de demande exorbitants tout en donnant la priorité aux réfugiés qui sont prêts à occuper un emploi, qui ont des compétences linguistiques en anglais et qui sont capables de s’intégrer rapidement, minant ainsi le principe de réinstallation des plus vulnérables. Nous soutenons que le CSP détourne des places du programme humanitaire australien et représente une sous-traitance axée sur le marché ainsi qu’une privatisation des priorités et engagements de l’Australie en matière de réinstallation.

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