Taming the Jungle in the City: Uprooting Trees, Bushes, and Disorder from Mount Royal Park

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2018

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Urban History Review ; vol. 47 no. 1-2 (2018-2019)

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Matthieu Caron, « Taming the Jungle in the City: Uprooting Trees, Bushes, and Disorder from Mount Royal Park », Urban History Review / Revue d'histoire urbaine, ID : 10.7202/1064877ar


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Résumé En Fr

From the late 1940s to the early 1960s, Montreal’s obsession with regulating immoral behaviour led to several urban renewal schemes. This article looks at the municipal government’s decision to clear an overgrown section of Mount Royal Park nicknamed the “Jungle” and ultimately to reconstruct it as a heterosexual space. This area of the park was highly patrolled by police officers who viewed it as a gathering place for undesirable persons; newspapers highlighted how drunkards, criminals, sex maniacs, perverts, and, most importantly, homosexuals defiled the park’s character. To rid Mount Royal Park of its Jungle and those who had appropriated it, the city came up with a radical plan to simplify the police department’s techniques of surveillance: the ecological clearance of the Jungle. The clearcutting of the Jungle, a process known as the Morality Cuts, eroded the environmental and ecological character of Mount Royal, with the immediate repercussion of “balding” the park. However, in the aftermath, the mobilization of other civic actors, including civil servants and the Montreal Parks and Playgrounds Association, enabled a restorative strategy for the park’s ecology.

De la fin des années 1940 au début des années 1960, l’obsession de Montréal pour le comportement moral a conduit à plusieurs schémas de rénovation urbaine. Cet article porte sur le parc du Mont-Royal, son environnement et, à terme, sa construction en tant qu’espace hétérosexuel. Cet article porte sur la décision du gouvernement municipal de Montréal, sous la pression du service de police, de « nettoyer » une section du parc du Mont-Royal surnommée la « Jungle ». Cette zone du parc était considérée comme un lieu de rassemblement pour les personnages dit « immoraux ». Les journaux les caractérisaient comme ivrognes, criminels, maniaques sexuels, pervers et, surtout, homosexuels. Pour débarrasser le parc du Mont-Royal de sa Jungle et de ceux qui s’en sont approprié, la ville a élaboré un plan radical qui visait à simplifier le travail du service de police : le défrichement écologique de la jungle. Le défrichement de la Jungle, un processus connu sous le nom des « coupes de la moralité », a eu un effet d’éroder les caractéristiques environnementales et écologiques du mont Royal, avec la répercussion immédiate de transformer le parc en « mont Chauve ». La mobilisation acteurs civiques tels que le Montreal Parks and Playgrounds Association ainsi que des fonctionnaires au service des parcs a permis l’élaboration d’une stratégie de restauration l’écologique du parc.

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