HUMANISM AS ANTI-IDEOLOGY

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2001

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Surfaces ; vol. 9 (2001)

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Alexander K. Gavrilov, « HUMANISM AS ANTI-IDEOLOGY », Surfaces, ID : 10.7202/1065064ar


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Résumé En Fr

Under Communist rule, Party ideology and humanistic values conflicted with one another. In analysing this conflict, the author underlines the theoretical resources and the great political assets of humanism. Communism was afflicted by its hypocrisy moving from the general the "Man is good" to the particular the "Men living in communism are good". However, scientific socialism and its state politics changed the country into a great reading hall where humanities, and among them philology, became very popular. Philology, as a tool in the study of style, is essentially ideology-proof. Rather than developing counter-ideologies, many Russians turned to an active passive resistance through uses of irony that the humanities cultivated. This praxis of gradually eroding the dominant ideology within oneself and one’s environment was necessary to what would become perestroika. Humanism has proven to be, under necessity, a marvelous opponent of ideology.

En régime communiste, l’idéologie du parti et les valeurs humanistes entraient en conflit. Dans l’analyse de ce conflit, l’auteur souligne les ressources théoriques et les grands avantages politiques de l’humanisme. Le communisme était victime de son hypocrisie travestissant la généralité de l’aphorisme « L’homme est bon » dans le particulier « Les hommes vivant dans le communisme sont bons ». Cependant, le socialisme scientifique et les politiques que l’État en a tirées ont eu pour effet de faire du pays une grande salle de lecture où les humanités, et parmi celles-ci la philologie, jouissaient d’une grande popularité. La philologie, comme outil de l’étude du style, est essentiellement à l’épreuve de l’idéologie. Plutôt que de développer des contre-idéologies, plusieurs Russes ont choisi une résistance active passive préférant utiliser les formes de l’ironie que les humanités cultivaient. Cette praxis d’érosion graduelle de l’idéologie dominante en soi-même et dans son environnement était nécessaire à ce qui allait devenir la perestroika. L’humanisme a prouvé qu’il était, dans la nécessité, un merveilleux opposant à l’idéologie.

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