RENAISSANCE – REBIRTH: SOME REMARKS ABOUT THE HUMANISTIC INTERPRETATION OF HISTORY

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2001

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Surfaces ; vol. 9 (2001)

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Résumé En Fr

The author works towards a historical understanding of humanism through his analysis of the notion of rebirth which was a key concept, but under different guise, both in the self-interpretation of the sixteenth century as well as in the appearance, during the nineteenth century, of the term "Renaissance" when it was first used to describe a historical period. However, the contexts of Vasari’s use of the word rinascita and later of Michelet’s use of the word Renaissance differ greatly. Whereas in Vasari, rebirth is meant to reinterpret the relationship of art to nature against nominalism’s views that there are pre-ordained possibilities, in Michelet rebirth is meant to refer to the development of empirical studies of nature and the retrieval of the Greek and Latin program of self-constitution for mankind through the work of reason. Hence, the Middle Ages, and scholasticism especially, are blamed for their suppression of nature. The loss of the importance of art in Michelet's conception of the Renaissance follows logically from the interpretation of this period as a re-establishment of truth. On the contrary, if art is of crucial importance in Vasari's conception of rinascita, it is because art as creation opens all possibilities and, thus, is part of an effort towards perfection.

L’auteur propose une interprétation historique de l’humanisme à travers une analyse de la notion de renaissance, concept clé, mais sous des dehors différents, tant pour l’interprétation que le XVIe siècle a fait de soi-même que de l’apparition, au cours du XIXe siècle, du terme « Renaissance » pour désigner une période historique. Cependant les contextes d’utilisation des mots rinascita chez Vasari et, plus tard, « Renaissance » chez Michelet diffèrent de façon marquée. Alors que chez Vasari, la renaissance implique une réinterprétation de la relation entre art et nature contre le jugement hérité du nominalisme à l’effet qu’il existe un nombre prédéterminé de possibilités, elle fait référence chez Michelet au développement des études empiriques de la nature et à la récupération du programme de l’Antiquité grecque et latine de possibilité pour l’humanité de constitution d’elle-même par le travail de la raison. Ainsi, le Moyen Âge, et particulièrement la scolastique, sont critiqués parce qu’ils gommaient la nature. La perte d’importance de l’art dans la conception de la Renaissance chez Michelet constitue une conséquence logique de son interprétation de cette période comme moment de rétablissement de la vérité. Au contraire, si l’art est au coeur de la conception de la rinascita chez Vasari, c’est parce que l’art comme création peut ouvrir toutes les possibilités et participe ainsi d’un effort vers la perfection.

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