Transformation des dynamiques minoritaires, paradigmes sociolinguistiques et émotions

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2019

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Minorités linguistiques et société ; no. 12 (2019)

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Tous droits réservés © Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques / Canadian Institute for Research on Linguistic Minorities, 2019




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Geneviève Bernard Barbeau et al., « Transformation des dynamiques minoritaires, paradigmes sociolinguistiques et émotions », Minorités linguistiques et société / Linguistic Minorities and Society, ID : 10.7202/1066520ar


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L’étude des minorisations linguistiques traverse la sociolinguistique des contacts de langues. Quel que soit le contexte culturel et social envisagé, la domination linguistique relève de phénomènes d’exclusion, de rejet de l’autre, mais aussi de son propre groupe d’appartenance. Or, il semble que la description et l’analyse de ces différentes réactions face à la domination s’actualisent dans des moments historiques particuliers, socialement et scientifiquement inscrits. Cet article vise à montrer comment la sociolinguistique a décrit ces rapports de domination depuis les années 1970, quelles notions elle a mobilisées en regard des idéologies sociales et scientifiques considérées, telle la diglossie conflictuelle, et comment l’on pourrait appréhender aujourd’hui ces rapports de domination à l’aune de sentiments et processus individuels ou sociaux, telles la honte et l’agentivité, plus en lien avec l’individuation de nos sociétés contemporaines.

Linguistic minorization is one of sociolinguistics’ areas of study. Regardless of the cultural and social context, linguistic domination is a phenomenon of exclusion, of rejection of others, but also of one’s own group. However, these mechanisms can be reversed in order to affirm a group’s desire for emancipation. The description and analysis of these different reactions to domination are revealed in particular historical moments that are socially and scientifically significant. This article aims to show how sociolinguistics has described these relations of domination since the 1970s and what notions it has mobilized in regard to the social and scientific ideologies considered, such as conflictual diglossia, and how one could apprehend these relations of domination today by the yardstick of individual or social feelings and processes, such as shame and agentivity, which are more connected to the individuation of contemporary societies.

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