La définition de la religion de la jurisprudence de la Cour suprême du Canada : L’arrêt Amselem revisité

Fiche du document

Date

2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Théologiques : Revue interdisciplinaire d’études religieuses ; vol. 27 no. 1 (2019)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Théologiques, 2019


Sujets proches En

case-law

Citer ce document

Harith Al-Dabbagh, « La définition de la religion de la jurisprudence de la Cour suprême du Canada : L’arrêt Amselem revisité », Théologiques, ID : 10.7202/1066573ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

En matière de protection des convictions religieuses, la Cour suprême du Canada a adopté, dans l’affaire Syndicat Northcrest c. Amselem (2004), une conception éminemment subjective et individualiste de la religion. Le juge a l’obligation de s’abstenir de toute appréciation sur la validité des croyances religieuses et en particulier sur les valeurs qu’elles véhiculent. La jurisprudence libérale en la matière était de nature à nourrir des inquiétudes quant à l’intensité de la protection accordée par les chartes québécoise et canadienne aux autres droits fondamentaux, notamment l’égalité et la non-discrimination. Près de quinze ans après, ces craintes se sont largement atténuées. Dans la présente contribution, l’auteur se propose de retracer succinctement les enseignements majeurs dégagés de cette décision et de les mettre en perspective avec la jurisprudence subséquente et le droit comparé en la matière.

In the Amselem case (2004), the Supreme Court of Canada clearly adopts a broad and subjective conception of religion. The judge must refrain from assessing the validity of religious beliefs, and in particular the values they convey. The liberal jurisprudence on the protection of religious beliefs was likely to raise concerns about the intensity of the protection granted by Quebec and Canadian charters to other fundamental rights, notably equality and non-discrimination. Nearly fifteen years later, these apprehensions are largely attenuated. In this contribution, the author attempts to revisit the lessons learned from the Amselem decision and put them into perspective with subsequent case law and comparative law in this area.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en