Responsibility Center Budgeting as a Mechanism to Deal with Academic Moral Hazard

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2019

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Canadian Journal of Higher Education ; vol. 49 no. 3 (2019)

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Copyright (c), 2019Gordon M.Myers

Résumé En Fr

Universities face inherent informational asymmetries. These make university budgeting prone to various challenges including moral hazard. The last forty years has seen some large research- intensive universities move from centralized incremental budgeting to decentralized Responsibility Center Budgeting (RCB). It is assumed that a faculty chooses a level of costly effort in generating revenue for the university. The level of faculty effort is not observable by the central administration. When there is no revenue uncertainty or when the faculty is not risk averse, pure RCB is best from the perspective of the administration. The intuition is that pure RCB fully aligns financial responsibility with academic authority, that is, it makes the faculty the residual claimant. Once the faculty is risk averse, partial RCB is optimal. Partial RCB provides a balance between providing the right incentives to the faculty and the university reducing the revenue risk faced by the faculty.

Les universités sont confrontées à des asymétries d’information importantes. Celles-ci rendent la budgétisation des universités sujette à plusieurs défis, notamment le risque moral. Au cours des quarante dernières années, certaines grandes universités à forte intensité de recherche sont passées d’une budgétisation incrémentale centralisée à une budgétisation décentralisée par centres de responsabilité (BCR). On suppose que pour générer des revenus pour l’université, une faculté universitaire choisit un niveau d’effort qui lui est coûteux mais qui n’est pas observable par l’administration centrale. En l’absence d’incertitude par rapport aux revenus, ou lorsque les facultés ne sont pas réticentes au risque, la BCR pure est préférable du point de vue de l’administration centrale. L’intuition est qu’une BCR pure aligne complètement la responsabilité financière avec l’autorité universitaire, et ceci parce que la faculté devient l’ayant droit résiduel. Lorsque les facultés ont une aversion au risque, la BCR partielle est optimale. La BCR partielle offre alors à une université un équilibre entre les incitations qu’elle crée et le risque encouru par les facultés par rapport aux revenus générés.

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