Comment les enseignants immigrants formés à l’étranger vivent-ils les relations interpersonnelles et professionnelles à leur entrée dans le milieu scolaire québécois ?

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2018

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Alterstice : Revue internationale de la recherche interculturelle ; vol. 8 no. 2 (2018)

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Droits d'auteur © AlineNiyubahwe, JoséphineMukamurera et GenevièveSirois, 2018




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Aline Niyubahwe et al., « Comment les enseignants immigrants formés à l’étranger vivent-ils les relations interpersonnelles et professionnelles à leur entrée dans le milieu scolaire québécois ? », Alterstice: Revue internationale de la recherche interculturelle / Alterstice: International Journal of Intercultural Research / Alterstice: Revista International de la Investigacion Intercultural, ID : 10.7202/1066950ar


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Le nombre d’enseignants immigrants formés à l’étranger (EIFÉ) ne cesse de croître dans les milieux scolaires québécois. Malgré leur expérience d’enseignement acquise dans leurs pays d’origine, ils font figure de débutants dans le nouveau système scolaire dont ils ne connaissent pas les politiques, le fonctionnement, ni la culture professionnelle. Ainsi, leur socialisation peut comporter d’énormes défis puisqu’ils doivent à la fois s’intégrer dans leur milieu de travail dont les repères leur échappent, tout en étant appelés à coopérer et à travailler de concert avec les autres acteurs de la scène scolaire. Cet article a pour objectif de décrire et comprendre comment ces enseignants vivent les relations interpersonnelles et professionnelles lors de leurs premières années d’embauche dans le milieu scolaire québécois. Le cadre d’analyse de notre recherche s’appuie sur le concept d’insertion professionnelle, particulièrement sur le plan de la socialisation organisationnelle. Les données analysées sont issues d’une étude qualitative d’inspiration phénoménologique menée au moyen d’entrevues semi-dirigées auprès de 13 EIFÉ des régions de Montréal et de Sherbrooke. Les résultats suggèrent que les EIFÉ vivent souvent des problématiques frustrantes, marquées par un accueil froid, l’indifférence, l’isolement, la méfiance, l’absence de soutien et de collaboration ainsi que la non-reconnaissance professionnelle. Quelques-uns rapportent des expériences positives, ce qui laisse comprendre que la situation peut varier d’une école à l’autre en fonction des caractéristiques contextuelles et des qualités personnelles des EIFÉ. Ces résultats sont discutés et des pistes d’action sont proposées pour le milieu scolaire.

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