La mise en oeuvre de la stratégie ontarienne de santé mentale au secondaire. Quels effets sur la pratique du travail social en milieu scolaire ?

Fiche du document

Date

2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Reflets : Revue d’intervention sociale et communautaire ; vol. 25 no. 2 (2019)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Reflets, Revue d’intervention sociale et communautaire, 2019




Citer ce document

Danik Bernier et al., « La mise en oeuvre de la stratégie ontarienne de santé mentale au secondaire. Quels effets sur la pratique du travail social en milieu scolaire ? », Reflets: Revue d’intervention sociale et communautaire, ID : 10.7202/1067046ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

En Ontario comme partout au Canada, un discours à caractère préventif visant particulièrement les jeunes s’est invité dans les champs des services sociaux et de santé. Il incite au recours aux pratiques fondées sur les données probantes, dont la psychothérapie, pour intervenir auprès des enfants et des adolescentes ou adolescents ayant des comportements perçus comme étant problématiques ou à risque. De telles approches sont souvent prescrites pour prévenir les problèmes de santé mentale chez les jeunes. Dans cette perspective, cet article analyse les processus menant les travailleuses et travailleurs sociaux qui oeuvrent dans des écoles secondaires francophones en Ontario à appliquer des approches d’intervention visant à gérer les comportements des élèves. Fondée sur une approche théorique et critique agençant la notion de biopouvoir aux théories de l’étiquetage, la recherche dont rend compte cet article s’intéresse dans une perspective microsociologique aux discours de travailleuses sociales participantes et aux rôles de divers actrices et acteurs dans la mise en oeuvre de la récente stratégie en santé mentale du gouvernement de l’Ontario.

In Ontario, as elsewhere in Canada, a discourse of prevention aimed specifically at young people permeates the fields of health and social services. This discourse encourages the use of evidence-based approaches, including psychotherapy, to intervene with children and adolescents whose behaviors are perceived to be problematic or at risk. The use of these approaches is often prescribed to prevent mental health problems in young people. In this perspective, this article analyzes the processes that lead social workers in French-language secondary schools in Ontario to apply intervention techniques to manage the behaviors of students. Based on a theoretical and critical approach that combines the notion of bio-power with labeling theories, the microsociological analysis focusses on the discourses of social workers and the roles of various actors in the recent implementation in schools of the Ontario government’s mental health strategy.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en