2018
Tous droits réservés © Société québécoise d’études théâtrales (SQET), Université du Québec à Montréal et Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire, 2019
Alix de Morant, « Les contaminations urbaines de Jeanne Simone », L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, ID : 10.7202/1067748ar
Conçues pour l’espace urbain, les pièces de la chorégraphe Laure Terrier combinent les qualités spatiales du lieu et les tonalités du milieu dans lequel elles s’inscrivent avec celles d’un travail corporel fondé tant sur les protocoles du Contact Improvisation et sur les pratiques somatiques du Body-Mind Centering que sur une réappropriation de gestes ordinaires. L’analyse de sa dernière création, Nous sommes, présentée au festival Mimos en 2015, repose sur la reprise qui en a été faite en septembre de la même année dans le contexte métissé de la place Arnaud-Bernard à Toulouse. Dans cette pièce, un imaginaire somatique comme une gestuelle dérivée du quotidien concourent à rétablir un moment d’harmonie sociale.