2018
Ce document est lié à :
L’Annuaire théâtral : Revue québécoise d’études théâtrales ; no. 63-64 (2018)
Tous droits réservés © Société québécoise d’études théâtrales (SQET), Université du Québec à Montréal et Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire, 2019
Marie Garré Nicoară, « Quand la figure se met debout », L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, ID : 10.7202/1067753ar
Cet article propose d’envisager comment l’instabilité de la marionnette amène à penser la posture debout comme lutte contre la chute, et comment cette « levée des marionnettes », actualisant ce premier geste de la présence puis de l’adresse, donne à lire différemment un certain nombre de présupposés de la relation théâtrale. À travers les déclinaisons du couple interprète / marionnette, il s’agit de saisir la manière dont se tenir debout passe par l’interdépendance de ce duo chez Schönbein et dans la démarche des Mossoux-Bonté, et les façons dont le corps de l’interprète se réinvente – notamment dans une perte de verticalité – face à l’élan vertical de la figure.